La SOLUTION à vos problèmes est aussi leur CAUSE ??

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La SOLUTION à vos problèmes est aussi leur CAUSE ??

Date de publication : 20/05/2023

Découvrez VITE ce que c’est. Cette solution peut être l'objet principal des séances. De nombreux articles y ont été consacré .......... c'est l'estime de soi.
Vous sabotez tout ce que vous touchez ? Vous êtes toujours dans l’auto-critique ? Vous êtes un indécis perpétuel ? Vous êtes obsédé par votre image ? Vous êtes négatif ?
Si vous voulez savoir si vous avez un problème avec votre estime de vous-même, parcourez cet article et selon les difficultés que vous rencontrez, vous saurez.

« Regardez vos problèmes et vous saurez si cela vaut la peine de travailler sur votre estime de vous-même ou pas. »

Il est rare de trouver une solution et également une cause aussi universelle à beaucoup de difficultés psychologiques. Et bien avec l’estime de soi, vous en avez trouvé une.

L’estime de soi peut être définie comme un jugement général qu’une personne porte sur sa valeur personnelle.

Comment sait-on si nous avons ou pas de l’estime pour nous-même ? et bien lisez cet article et les deux autres articles qui lui sont consacrés : Bien ou mal dans sa peau, CONFIANCE en SOI ? ESTIME de SOI ? et AVOIR enfin CONSCIENCE de votre VALEUR changerait votre VIE.

Dans cet article, nous verrons rapidement les causes d’une mauvaise estime de soi. Puis nous verrons en détail les conséquences d’une faible estime de soi. Vous aurez peut-être déjà mis le doigt sur ce qui pourrait vous faciliter la vie si vous parvenez à travailler sur l'estime de soi.

Quelles sont les causes d’une faible estime de soi ?

Plusieurs facteurs peuvent être en cause dans le développement d’une faible estime de soi.

Il n’est pas possible d’exclure complètement certains facteurs génétiques et biologiques mais très généralement les raisons d’une mauvaise estime de soi apparaissent suite à l’environnement dans lequel on a évolué en tant qu’enfant.

Des effets négatifs sur l’image de soi peuvent être associés à un contrôle excessif de l’enfant par les parents, une surprotection ou une trop grande liberté.
Un manque de cohérence, de limites et d’attentes claires des parents aurait également des conséquences négatives sur l’estime de soi de l’enfant.

On peut commencer à déceler un problème d’estime de soi chez un enfant quand apparaissent les troubles suivants :

• avoir du mal à se faire des amis ;
• être facilement frustré ;
• se culpabiliser ;
• se dévaloriser ;
• être impulsif ;
• développer une timidité excessive ;
• faire des crises pour attirer l'attention ;
• se rendre malade avant des contrôles ou des examens.

Ensuite un stress familial, des critiques dévalorisantes fréquentes et des échecs répétés au cours de la vie diminuent l’estime de soi. On peut ainsi rassembler différents critères tels que l’exclusion, les jugements, les brimades, le harcèlement, ….

Ces doutes que l’on a de sa propre personne s’installent généralement au fil des ans bien que, dans la plupart des cas, ils ne correspondent pas du tout à la réalité.

A contrario, des facteurs peuvent influencer positivement l’estime que l’on a de sa propre personne au cours de la vie tels que un sentiment d’accomplissement ou d’appartenance à une cause, un groupe, etc., l’attention que l’on obtient, par exemple, de ses parents ou de son partenaire, la valorisation de ses propres talents …
C’est pourquoi l’estime de soi fluctue dans le temps mais elle peut être "chronique" et "habituelle".

Si vous avez un certain nombre de problèmes vous avez tout intérêt à travailler sur votre estime de vous-même sans laisser faire les aléas de la vie.

En quelques mots à quoi sert l’estime de soi ?

Estime de soi bonne

Elle permet à la personne qui en est porteuse d'être soutenue dans l'ensemble de ses démarches et va tendre à favoriser le succès des projets, la mise en œuvre de réalisations ambitieuses et les accomplissements personnels de manière générale, dans la mesure où elle est une véritable source d'énergie positive et qu'elle soutient la confiance en soi indispensable pour se réaliser pleinement.

Estime de soi faible

Elle peut alors représenter un véritable obstacle à un bon fonctionnement individuel, en favorisant la multiplication des limitations et des inhibitions pour la personne concernée, qui se trouve véritablement entravée au quotidien par ses propres pensées et émotions négatives.

Par exemple, se sentir inférieur(e) aux autres, se déprécier sans même s'en rendre compte, avoir des difficultés à régler les problèmes, avoir un sentiment d’inutilité, d’échec vont entrainer un certain nombre de problèmes (que nous allons voir plus loin).

Quelles sont les caractéristiques d’un manque d’estime de soi ?

Généralement le trouble de l’estime de soi s’exprime par un jugement faible ou négatif sur soi.
Manquer d’estime de soi entraîne des répercussions négatives et certains éléments peuvent alerter. La faible estime de soi n’est pas la seule cause possible de ces problématiques mais elle va augmenter leur apparition.
Les différents signes d'un manque d'estime de soi renvoient à des logiques très diverses, mais ils ont le mérite de bien représenter la multiplicité des fonctionnements possibles sur la base d'une même faille personnelle. Il s’agit d’un véritable cercle vicieux dans lequel le mal-être est entretenu de façon inconsciente.
Et comme dans un cercle vicieux, ces aspects vont entrainer une diminution de votre estime de vous-même.

Nous allons présenter ces éléments succinctement pour certains et en détailler d’autres.

- Auto-critique importante (se faire constamment des reproches intérieurs), dévalorisation créant un état habituel d’insatisfaction de soi.
- Hypersensibilité aux critiques ; un individu ayant une estime de soi basse se sent facilement attaqué et éprouve de façon permanente des ressentiments face aux critiques.
- Indécision chronique (se sentir incapable d'accomplir des choses par exemple un projet professionnel, souvent suite à une peur exagérée de faire une erreur)
- Culpabilité, qui mène à des ruminations des erreurs faites dans le passé.
- Irritabilité, ou constamment sur la défensive même sans raison apparente.
- Envie, étant donné que un individu ayant une mauvaise estime de lui-même n'affirme pas ses besoins, il est toujours envieux
- Insécurité, états anxieux : une faible estime de soi fait que peu importe ses capacités, l'individu ne croit pas en leurs valeurs donc la confiance en soi n'existe pas.
- Repli sur soi

Nous allons maintenant détailler certains critères retrouvés fréquemment chez quelqu'un qui n'a pas une bonne estime de lui.

L'obsession de soi

Les personnes souffrant d'une faible estime de soi peuvent avoir (paradoxalement) tendance à se focaliser de manière démesurée sur leur image, notamment en contexte social.

La crainte d'être jugées, voire dénigrées pousse les personnes ayant une mauvaise estime de soi à un contrôle extrême de ce qu'elles renvoient (apparence, discours, vêtements, attitude...). Le regard des autres peut devenir central dans leur perception du réel, au point parfois de constituer une obsession véritablement handicapante dans leur fonctionnement quotidien.

Elles auront alors tendance à scruter et à disséquer la moindre de leurs réactions, les plus petits détails de leur présentation de soi, les plus anodines de leurs paroles, avec un regard souvent désapprobateur et porteur de jugements négatifs.
Sur un élément mineur qui peut ne pas même avoir été perçu par ses interlocuteurs, les personnes souffrant d'un tel mode de fonctionnement peuvent vivre des moments de doute et d'autodénigrement particulièrement douloureux, dont le cumul va les conduire à l'isolement social voire à l'autodestruction dans les cas les plus sévères.
On parle ici d'un véritable envahissement psychique dont les manifestations sont extrêmement difficiles à maîtriser pour la personne concernée, et qui est source d'une souffrance majeure au quotidien.

Un sentiment de solitude

Une mauvaise estime de soi peut conduire à une véritable impression d'isolement psychique qui conduit bien souvent à un isolement effectif ; les personnes souffrant d'un sentiment de solitude dû à leur manque d’estime d'elles-mêmes auront tendance à se percevoir comme fondamentalement différentes des autres, moins compétentes, moins valables voire inaptes, et de ce fait incapables de s'adapter et de correspondre aux attentes qu'elles projettent comme étant celles de leur environnement social de référence.

Dans un tel contexte, l'extérieur est surévalué en termes de qualités positives vis-à-vis desquelles la comparaison qu'elles s'imposeront sera toujours en leur défaveur.
On peut retrouver dans les cas les plus aigus un véritable sentiment d'étrangeté avec l'impression tenace de ne pas être même en capacité de se comparer, de par une différence fondamentale de nature entre soi et les autres, perçus comme étant représentatifs de ce qui est « bon », « bien » ou « naturel », tandis que la personne elle-même se perçoit comme un être à part, dépourvu de toutes les caractéristiques appartenant à une normalité perçue comme positives et supposées être portées par toute autre personne qu'elle.
On peut noter qu'à l'extrême, ce mode de fonctionnement peut conduire à des troubles psychiques plus ou moins importants, et notamment du côté des troubles de la personnalité (personnalité évitante en particulier), en lien avec ce sentiment d'inadéquation voire d'étrangeté envahissant.

Un sentiment d'imposture

Les personnes souffrant d'une faible estime d'elles-mêmes auront la tendance récurrente à ne pas se sentir légitimes, y compris dans le contexte d'une réussite ou de l'accomplissement d'un projet, qu'il soit personnel ou professionnel.

La question du mérite se pose dans ce cas systématiquement, avec l'idée que la réalisation positive ne reflète pas le réel de ce que ces personnes sont fondamentalement, c'est-à-dire incapable de réussir.
Dans les faits, il peut y avoir une remise en question des critères (qualité, objectivité...) par lesquels le succès a été obtenu, qui conduira à une dévalorisation personnelle et du résultat final, mais aussi une tendance à douter massivement du fait de pouvoir être à la hauteur des éventuelles implications de ce succès, ce qui peut les conduire à se désengager d'un projet ou à renoncer à une opportunité.
Ces personnes peuvent dans certains cas aller jusqu'à se saboter malgré elles par trop de transparence quant à leur vision d'elles-mêmes qui (si elle n'est pourtant pas objective) va souffrir encore un peu plus d'une autodévalorisation exposée publiquement.
Il y a des risques d’épuisement professionnel ou de burn-out, à cause de la tendance à vouloir compenser le manque d’estime en se suradaptant constamment.

L'auto-aggravation des difficultés personnelles ou auto-sabotage

Différents travaux ont montré la tendance des personnes souffrant d'une faible estime de soi à s'enfoncer dans une spirale de mal-être lorsqu'elles sont confrontées à des difficultés psychiques ou émotionnelles, un peu comme si les problèmes venaient les confirmer dans le fait qu'il était normal voire attendu qu'elles souffrent, et qu'elles ne méritaient pas de bénéficier d'une résolution positive de leurs difficultés.

Il y a donc une tendance observée à « accompagner » le mal-être et à le renforcer par des pensées négatives et fatalistes plutôt que de chercher des ressources pour aller mieux. Cela conduit à une forme d’auto-sabotage.

Les souffrances se vivent selon une dynamique d'auto-aggravation dans laquelle la personne nourrit son mal-être, parfois en se dévalorisant sur le fait même de ne pas (être capable d') aller bien, ce qui évidemment accentue les difficultés intimes et les rend d'autant plus lourdes et envahissantes.
Les difficultés sont souvent appréhendées comme une punition existentielle légitime, vécue comme méritée, expliquant le fait de ne pas mobiliser ses forces pour faire évoluer une situation douloureuse.
Lorsqu’une personne manque d’estime de soi, elle pense qu’elle ne mérite pas d’être heureuse et sabote la possibilité même de le devenir.

La dépendance vis-à-vis des normes

Un signe d'une faible estime de soi est aussi la tendance à se conformer à différents types de normes sociales et culturelles (les codes, l'apparence, le corps, le vocabulaire, les bonnes manières...) non par conviction mais dans l'idée de ne surtout pas sortir du lot ou laisser dépasser quoi que ce soit qui puisse conduire à une confrontation ou à un conflit : en faisant partie d'une majorité ou d'un groupe dominant on réduit les chances d'être personnellement remis en question pour nos choix.

Dans le même registre, une mauvaise estime de soi peut conduire les personnes à prendre sur elles et à s'effacer plutôt que de faire valoir leurs droits et/ou s'affirmer de manière non conventionnelle.
Toujours dans le même ordre d'idée, une faible estime personnelle peut conduire à renoncer à des actions légitimes par peur de déranger ou d'ennuyer les autres.
Le point commun de ces différents positionnements est bien la crainte d'être identifié comme différent, voire identifié tout court : l'objectif, qui n'est pas nécessairement conscient, est de se fondre dans la masse pour éviter tout risque d'être psychiquement isolé du groupe ou pire, pris à partie.
Il y a également là une peur d'être considéré comme anormal, au sens le plus littéral du terme. Ces craintes et ces peurs reposent toutes sur l'idée que le jugement de l'autre est plus légitime que le nôtre, dans la mesure où l'affirmation de soi serait une forme de prise de position à laquelle on renonce volontairement parce qu'on la considère comme fondamentalement illégitime.

La remise en question

Le fait de se remettre EXCESSIVEMENTen question signe aussi une estime de soi fragile, qui ne nous permet pas d'avoir confiance en nos propres prises de positions.

Le doute omniprésent sur le bien-fondé de nos décisions peut être une source de souffrance importante pour des personnes qui sont de fait dans l'incapacité d'être en accord avec elles-mêmes et de tenir une position ferme.

L'idée que peut-être nos éventuels interlocuteurs (ou nos contradicteurs imaginaires, parce qu'il est justement typique de s'inventer des raisons selon lesquelles nous avons tort) sont plus compétents, plus légitimes, davantage capables de savoir ce qu'il convient de faire que nous, peut devenir lancinante, récurrente, et finir par nous user psychiquement à force de doutes et d'hésitations.
Le sentiment qu'au fond il est probable que nous ayons fait un mauvais choix ou pris une mauvaise décision est caractéristique d'une faible estime de soi, et met également en évidence des failles du côté de la confiance en soi et de l'affirmation de soi puisque nous nous voyons dans l'impossibilité d'une part de considérer que nous pourrions avoir raison et être légitimes, d'autre part de nous imposer via une position tranchée et claire.

À l’inverse, une faible estime de soi peut aussi se manifester par une difficulté à accepter la contradiction, qui viendrait nous remettre trop violemment en cause. C'est dans cette optique que certaines personnes en arrivent à une forme d'intolérance vis-à-vis de tout ce qui serait potentiellement (et secrètement) en mesure de les déstabiliser.
Le discours de surface peut être celui de la revendication et de l'imposition ferme aux autres de nos idées propres, mais la dynamique sous-jacente est bien celle d'une fragilité qui ne dit pas son nom et use de tous les subterfuges pour ne surtout pas être révélée au grand jour.
On doute de soi et pour cette raison même on ne supporte pas qu'on nous confronte à notre insécurité. On va donc développer des défenses massives pour ne pas être mis en difficulté : les contradicteurs sont haïs, ceux qui n'ont pas le même avis que nous seront dénigrés.

Le négativisme ou pessimisme

Le fait de cultiver la négativité (les médisances, les mesquineries, le fait de ne voir que le mauvais côté des choses...) peut également témoigner d'une grande fragilité du point de vue de l'estime de soi : j'ai une telle image négative de moi qu'il m'est psychiquement nécessaire de tout niveler par le bas, mais aussi de dégrader les autres pour les abaisser au niveau où je me perçois moi-même.

La difficulté à demander de l'aide

C'est paradoxalement les personnes porteuses d'une bonne estime de soi qui auront le plus de facilité à solliciter les autres et à demander de l'aide en cas de besoin. À l'inverse, des personnes à l'estime plus fragile peuvent se sentir dévalorisées à l'idée de reconnaître avoir besoin d'autrui pour quoi que ce soit.

Comme dans le cas précédent, la conscience des fragilités est faible et la confiance en soi n'est qu'apparente. Lorsque l'on se refuse à demander de l'aide, c'est avant tout parce que nous pensons que ce serait interprété comme un signe de faiblesse, et que nous ne supporterions pas d'être placé dans cette posture sous le regard d'autrui.
Tout est sous contrôle, et aucune faille ne pourra être pointée, qui serait trop douloureuse à assumer.

Le perfectionnisme

Malgré ce que l’on pourrait penser, une personne qui manque d’estime de soi a des exigences élevées. Elle réclame constamment de son ou sa partenaire attention, affection, soutien, distraction, …et ce, avec une extrême exigence, puisqu’elle délègue à l’autre la responsabilité de la rendre heureuse. Ce perfectionnisme la conduit à vouloir faire les choses parfaitement ou sans erreur, au risque notamment de vivre constamment une frustration.

La jalousie récurrente

Pour une personne qui manque d’estime de soi, il est difficile de comprendre pourquoi son ou sa partenaire l’aime, elle se croit même inférieure aux autres. Elle vit dans la peur permanente que l’autre s’en rende compte et rencontre quelqu’un de mieux.
Les attaques de jalousie et le contrôle excessif sur l’autre peuvent finir par détruire la relation amoureuse.
La jalousie peut devenir parfois maladive par peur de perdre l’autre.

Un incessant besoin de reconnaissance et une incapacité d’être seul

Ceci peut par certains aspects paraitre paradoxal par rapport au sentiment de solitude vu plus haut.

La personne qui manque d’estime de soi ne s’aime pas et rechigne par conséquent à être confrontée à elle-même. Elle a toujours besoin de quelqu’un à ses côtés, car elle ne supporte pas d’être seule. Elle crée un lien de dépendance avec son partenaire ou ses amis.

Ceci est motivé par un incessant besoin de reconnaissance. Le manque de confiance en soi et en ce qu’elles entreprennent crée un besoin continuel de reconnaissance. Elles ont sans cesse besoin de savoir qu’elles sont aimées et valorisées pour se sentir bien.
Il y a un risque important d’être la proie de personnes toxiques comme les manipulateurs et les pervers narcissiques.

La peur du conflit

La personne qui manque d’estime de soi a du mal à gérer ses propres besoins et à s’affirmer. Elle est paniquée à l’idée de perdre l’être aimé et ne voit dans les conflits qu’une menace à sa relation de couple. Elle tente généralement de les éviter ou de les résoudre en s’excusant sans cesse. Elle fera tout plutôt que d’extérioriser ses besoins.

Le blocage émotionnel

Nous pouvons croire que les personnes qui taisent leurs émotions sont très sûres d’elles-mêmes. Pourtant la difficulté à exprimer ses sentiments peut être provoquée par un manque d’estime de soi.

Montrer ses sentiments et ses émotions est, pour certaines personnes, une preuve de leur vulnérabilité qu’elles préfèrent donc cacher pour se protéger. Ses difficultés pour gérer ses émotions correctement amène à une lourde charge affective à porter.

Enfin, un jugement négatif sur soi a été associée dans les recherches à des troubles telles que la dépression, l’anxiété, les dépendances et les troubles de l’alimentation. C'est ce que nous allons voir.

Quels sont les grands troubles psychiques en lien avec une faible estime de soi ?

Il faut ajouter qu'une estime de soi dégradée est carrément un facteur de risques pour différentes pathologies psychiques (symptômes dépressifs, trouble anxieux, phobies, dépendance affective, addictions, TCA…).

Dépression et anxiété

La dépression est l'une des principales maladies fortement liée à un trouble de l'estime de soi.
Plus votre estime de soi est faible, plus vous êtes susceptible de développer une dépression.
Lorsqu’on souffre de dépression, on ne ressent plus d’intérêt ni de plaisir pour les activités qui nous intéressaient et nous satisfaisaient auparavant. On se sent apathique, irritable, fatigué, on a des pensées négatives et on perçoit souvent la vie comme étant douloureuse et dénuée de sens.
Et quand vous souffrez de dépression, votre estime de soi diminue.

Concernant l'anxiété, les personnes anxieuses présenteraient également une plus faible estime d'elle-même que les personnes ne souffrant pas d'anxiété. Etant donné qu'avec une faible estime de vous, vous doutez constamment, il est logique que tout est source d'anxiété.

Addictions et troubles du comportement alimentaire

Enfin, lorsqu'on interroge les personnes souffrant d'addictions (alcool, drogue, etc.), on constate qu'elles ont une image très négative d'elles-mêmes.
L'addiction sert à combler un vide intérieur, réparer une faille narcissique ancienne. Elle vient compenser un sentiment, celui de n’avoir pas été aimé par ses parents, par exemple, ou d’être dévalorisé en permanence.
Sur le moment, l’addiction donne un sentiment de joie et annule les contrariétés.
Mais ensuite on ressent très vite colère, tristesse, culpabilité et honte ... qui entraine une baisse de l'estime de soi.

De même, les personnes atteintes de troubles du comportement alimentaire tels que la boulimie et l'anorexie, auraient une estime d'elle faible et basée en grande partie sur l'apparence physique.
Conduites alimentaires dysfonctionnelles ou abus de substances, les deux permettant de se réfugier et de soulager la souffrance ressentie.

Dépendance affective

Le manque d’estime de soi est souvent à l’origine de la dépendance affective.

Dès lors que la personne qui ne s’estime pas développe une relation avec un individu qui lui permet de combler ce besoin d’être soutenue, contenue, et valorisée, l’autre devient alors un repère, un point d’ancrage, qui va enrayer l’anxiété et la dévalorisation de soi.
En ce sens, il est possible que cette tierce personne apparaisse comme étant la solution pour regagner cette estime perdue : en résulte ainsi une relation de dépendance amoureuse.

Lorsqu’une personne vit une telle situation, la perception de soi se module en fonction de ce que l’objet d’amour (l’individu avec lequel elle vit cette relation), lui renvoie d’elle-même.
Il est alors possible d’observer des fluctuations dans la manière de se percevoir, tantôt dans un aspect positif lorsque l’autre nous valorise, et tantôt dans un aspect plus négatif notamment face aux doutes, aux exigences et aux remarques (négatives ou non) de l’autre.
Ainsi, la situation de dépendance amoureuse ne permet pas réellement de combler ce manque mais au contraire, elle le renforce.
Cette oscillation dans la perception de ses capacités, ses qualités, ses défauts, son potentiel, ses talents, ou encore sa personnalité, dépend directement du jugement et de l’appréciation de l’autre. Penser à soi, à ses propres besoins, à ses envies devient alors difficile puisque cet autre représente une priorité.
Il devient alors essentiel pour la personne dépendante de correspondre uniquement aux attentes de cette personne en particulier, la faisant ainsi entrer dans un cercle vicieux de sur-adaptation par la mise en place de comportements compensatoires face à ce qui est attendu d’elle.
C’est donc précisément ces comportements qui ne permettent pas de développer la confiance en soi et l’amour-propre, puisque l’idéal identifié ne pourra jamais être atteint.
Il est également important de noter que le manque d’estime de soi, bien qu’il puisse être une cause de la dépendance affective peut aussi en être une conséquence. En effet, si nous prenons l’exemple d’une relation toxique avec emprise, la personne en situation de dépendance pourrait exprimer un manque d’estime personnelle à l'issue de cette relation, lorsqu'elle parviendra à se libérer de son manipulateur.

Comment augmenter son estime de soi ?, ce que l’on peut faire tout seul

Evidemment le plus efficace est de travailler l’estime de soi en thérapie.
Et vous l’avez sûrement compris il y a beaucoup d’éléments à travailler. Plus on commence tôt mieux c’est. Et plus on prend en compte d’éléments plus on arrivera à avoir une estime de soi bonne et stable.
Mais si vous voulez commencer seul, voilà quelques points.

1. Remettre en question les pensées négatives à votre égard
Les distorsions cognitives sont des schémas de pensée qui amènent les gens à percevoir leur réalité de manière inexacte. Afin de changer la façon dont vous vous percevez, vous pouvez essayer de constater les pensées et les croyances négatives que vous avez sur vous-même, puis les remettre en question.

2. Se traiter comme un ami
Les personnes ayant une faible estime d'elles-mêmes ont tendance à être plus critiques à l'égard de leur apparence, de leur personnalité ou de leurs capacités qu'elles ne le seraient à l'égard des autres. Cela engendre un sentiment d’incompétence et d’inutilité. Une bonne façon de savoir si vous êtes juste envers vous-même est de vous imaginer en train d'utiliser le même langage avec une personne que vous aimez. Dans la plupart des cas, vous feriez preuve d'empathie et de compréhension à son égard. Il est important de vous traiter avec la même compassion.

3. Ne pas se comparer aux autres
La concurrence peut vous motiver, mais lorsqu’on se compare aux autres, on a souvent tendance à se concentrer sur les forces et les réalisations des autres en oubliant les nôtres. Ainsi, se mesurer à soi-même et essayer de battre ses propres records est une bonne technique pour renforcer son estime de soi. Essayez de choisir une de vos compétences et de la développer. Jardinage, cuisine, sport : vous avez l’embarras du choix, l’essentiel étant de trouver une activité qui vous plaît et pour laquelle vous êtes doué.

4. Pratiquer l’acceptation de soi
Nous exigeons beaucoup de nous-mêmes, et il n'est pas toujours facile de se sentir bien dans son corps. Afin de contrer l’arrivée de pensées négatives à propos de votre apparence, entraînez-vous à voir votre corps d'une manière neutre, plutôt que bonne ou mauvaise. Si cela vous est difficile, essayez de recentrer vos pensées sur le fonctionnement de votre corps, plutôt que sur son image. Appréciez les choses que votre corps vous permet de faire, comme voir, entendre ou vous déplacer dans votre environnement.

5. Soyez au clair avec vos succès et vos défaites
Ceux qui ont une bonne estime d’eux-mêmes connaissent à la fois des succès et des défaites et savent aussi bien gérer l’un que l’autre. Désormais, célèbrez chaque soir ce que vous avez accompli pendant la journée et pour les leçons que vous avez pu en tirer.
Un journal de gratitude peut également servir de stimulant pour l’estime que l’on se porte : chaque jour, écrivez trois choses pour lesquelles vous souhaitez vous remercier.

Si vous vous êtes par endroit retrouvé(e) dans certaines de ces descriptions, sachez que l'estime de soi est un élément de personnalité qui se travaille.
L'estime de soi est un mécanisme de fonctionnement psychique qui peut être réparé, régulé et optimisé grâce à la thérapie.
Il est difficile de travailler l’estime de soi seul car vous avez pu voir dans les articles précédents (Bien ou mal dans sa peau, CONFIANCE en SOI ? ESTIME de SOI ? et AVOIR enfin CONSCIENCE de votre VALEUR changerait votre VIE) qu’elle regroupe beaucoup d’aspects et de paramètres.
Pour améliorer son estime de soi, l’aide d’un thérapeute permettra d’aller plus en profondeur et surtout plus durablement.

Auteur : Karine BIAVA (2022)
Psychothérapie et Art-thérapie à Peymeinade 06 530

Si vous sentez que vous avez besoin d’aide car vous manquez peut-être d'estime de vous et que vous ne trouvez pas de solutions face à vos difficultés, vous pouvez entreprendre des séances de thérapie pour solutionner durablement votre mal-être.
N'hésitez pas à prendre rendez-vous.
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