Pourquoi mon enfant ne veut plus aller à l'école ?

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Pourquoi mon enfant ne veut plus aller à l'école ?

Date de publication : 27/12/2022

On parle souvent de phobie scolaire ou de refus scolaire anxieux. En tant que parent, vous paniquez car dès que votre fils ou votre fille doit retourner à l'école, il (elle) est réellement malade. Vous avez essayé de le (la) forcer mais cela semble de plus en plus insurmontable.

Qu'est-ce que le refus scolaire anxieux ? Quel en est la cause ? Qu'est-ce qu'il y a derrière cette phobie scolaire ? Comment accompagner votre enfant pour qu'il retourne enfin à l'école ?

L'incidence du refus scolaire anxieux ou phobie scolaire semble en augmentation et, dans tous les cas, représente une proportion de plus en plus importante parmi les consultations des unités de pédopsychiatrie.
Cette augmentation semble due à l’investissement croissant voire anxieux de la scolarité par les familles, l’esprit de compétition, la présence constante des réseaux sociaux et la violence de plus en plus présente au sein de l'école. Juste reflet de la société.

Qu'est-ce que le refus scolaire anxieux ou phobie scolaire ?

Dans le refus scolaire anxieux, les enfants ou adolescents refusent d’aller à l’école pour des raisons irrationnelles (pas sûr qu'elles le soient toujours) et résistent avec des réactions d’anxiété très vives ou de panique quand on essaie de les y forcer.

Pendant les périodes de vacances, l’enfant ou l'adolescent promet qu’il retournera à l’école à la rentrée, mais les symptômes recommencent dès la veille du retour programmé.

Les symptômes se produisent soit lors de la confrontation à la situation anxiogène (départ pour l’école), soit en anticipation.
Le refus scolaire anxieux se manifeste d’abord par une détresse émotionnelle intense, avec somatisation. Les symptômes physiques les plus fréquemment retrouvés sont ceux concernant le système nerveux autonome (céphalées, sueurs, vertiges…), les troubles gastro-intestinaux et les troubles musculaires. On peut aussi constater de véritables attaques de panique ou des états d’agitation.
Nous verrons les symptômes en détail après.

L'enfant ou l'adolescent verbalise quelque fois des peurs : peur des professeurs, peur du regard des camarades, peur d’être interrogé, … sans toujours donner les peurs véritables.

S’installent aussi des peurs "moins directement liées à l'école" :
– peur de quitter l’environnement familial, leur mère,
– peur des transports en commun,
– peur d’avoir des mauvais résultats scolaires,
– peur de la performance,
– peur de vomir ou d'avoir mal à la tête
etc.

L'enfant met alors en place des stratégies d’évitement visant à se protéger de la situation anxiogène.

Les conséquences du refus scolaire anxieux et donc souvent de l’absentéisme scolaire prolongé sont : la désocialisation, la marginalisation, l'isolement social et affectif, la dépression infantile, voire même une décompensation ou l'aggravation d’autres troubles anxieux ou d’autres pathologies psychiatriques au long cours.

L’équilibre familial est souvent bouleversé par cette pathologie. Il faut que les parents s’organisent pour garder l’enfant ou l’adolescent. Ils essaient souvent par différents moyens de le faire retourner à l’école et leur échec à y parvenir est difficilement vécu. Dans d’autres cas, les familles cautionnent l’absentéisme scolaire et participent à l’évitement.

Quels sont les facteurs déclenchants ?

On peut retrouver beaucoup de facteurs déclenchants différents, comme un changement d’établissement scolaire, un déménagement, une maladie prolongée ... mais certains facteurs déclenchants ne sont pas verbalisés par l'enfant en raison de la honte et de la peur ressenties comme un racket sur le lieu scolaire…

En tout cas, le ou les facteurs déclenchants d'une phobie scolaire sont toujours vécus par l'enfant comme une menace pour sa sécurité.

Quand une phobie scolaire peut-elle se déclencher ?

▲ Une séparation dans l’environnement familial ou personnel peut être un élément déclencheur comme par exemple, un deuil, une maladie d’un membre de la famille qui entraîne une hospitalisation, ou si l'enfant lui-même a des problèmes de santé.
▲ Un déménagement, l'enfant quitte ses copains, son école.
▲ Des départs dans la famille, son frère, sa sœur qui quitte le milieu familial.
▲ Des conflits familiaux, un divorce, une séparation peuvent entrainer également un refus scolaire anxieux.
▲ Au niveau scolaire, le passage de l’école primaire à l’école secondaire, l'enfant ne se sent pas capable, il ne sent pas à la hauteur, il a un sentiment d’infériorité.
▲ La pression scolaire de la part des parents peut engendrer un stress, l'adolescent doit réussir, avoir de bonnes notes. Il ne parvient pas à s’adapter. Actuellement les exigences de performances sont en forte croissance, ce qui entraîne une augmentation de la phobie scolaire.
▲ D’autres facteurs déclencheurs comme une agression au sein de l’école, sur le chemin de l’école, du racket, une humiliation d’un enseignant, d’un copain de classe, ou avoir été témoin d’une humiliation.

Il s'agit de bien être attentif et de ne négliger aucun déclencheur de refus scolaire anxieux. Cela peut toujours aider à trouver comment traiter la phobie scolaire.
Néanmoins, Il est souvent difficile de cerner les raisons précises de ce refus de se rendre à l’école.

Comment reconnait-on le refus scolaire anxieux ?

Les symptômes sont nombreux, ils se manifestent à différents moments de la journée.
Ils se manifestent parfois la veille, parfois le jour même lorsque l’ado ou l'enfant doit se rendre à l’école. Ils peuvent être présents en même temps.

3 types de symptômes sont identifiés :

1. Les symptômes de type comportemental qui peuvent survenir le matin, sur le chemin de l’école, à l’entrée de l’école.
– Le jeune refuse de se lever,
– Il refuse de monter dans la voiture ou de prendre les transports en communs,
– Il pleure, se met en colère, tremble, profère des menaces,
– Il évite les situations de prise de parole, les évaluations, les repas à la cantine, la cour de récréation.

2. Les symptômes de type somatique :
– Les douleurs abdominales, maux de ventre, nausées, vomissements,
– Les maux de tête, ses sueurs, des vertiges,
– Des maux de gorge,
– Des envies d’uriner,
– Des perturbations du sommeil, de l’appétit.

3. Les symptômes de type cognitif :
– Il a des peurs exagérées sur sa scolarité,
– Il a des problèmes relationnels avec les enseignants, avec ses camarades,
– Il sous-estime ses capacités,
– Il surestime la probabilité de la venue d’évènements négatifs.

On parle de refus scolaire anxieux quand…
► Réticence ou refus d'aller à l'école
► Détresse émotionnelle à propos de la fréquentation de l’école (anxiété, colère, dépression, symptômes somatiques)
► L’enfant ou l’adolescent-e n'essaie pas de cacher l'absence à ses parents et s'il tente de le faire dans un premier temps, la dissimulation cesse une fois l'absence découverte
► L’enfant cherche à convaincre ses parents de l’autoriser à rester à la maison
► Pas de comportement antisocial grave, en dehors des moments de fréquentation scolaire
► Enfant habituellement à la maison pendant les heures de classe (environnement sécure)
► L’enfant exprime une volonté de faire du travail scolaire
► Parents au courant des absences incitent à la fréquentation de l’école

On ne parle pas de refus scolaire anxieux quand…
• Pas d’anxiété à propos de la fréquentation scolaire
• Absences cachées aux parents
• Présence d’un trouble des conduites
• Enfant rarement à la maison pendant les temps de classe
• Manque d’intérêt dans le travail scolaire
• Pas d’incitation parentale à la fréquentation scolaire (quand ils sont au courant)

Comment s’exprime la phobie scolaire chez l’adolescent ? Quelles sont ses émotions ?

Chez l’adolescent, on parle plus souvent d’anxiété sociale que de phobie scolaire.
Il a peur d’être observé, critiqué, jugé par ses camarades ou ses professeurs.
Il évite les situations de prise de parole, les évaluations, les repas à la cantine, la cour de récréation.
Il va exprimer de la tristesse, de la colère, rien ne l’intéresse, il a des sentiments qu’il n’a pas de valeur, qu’il ne vaut rien, il se montre irritable, parfois tyrannique.
Il est découragé, il se sent honteux de ne pas pouvoir retourner à l’école.

Y-a-t-il des signes précurseurs de la phobie scolaire ?

Les parents peuvent s’imaginer que la peur de l’école est susceptible de se produire à chaque fois que les enfants :
• Présentent des signes physiques juste avant de devoir partir pour l’école, tels que nausées, maux d’estomac, diarrhées, vomissements ou épuisement extrême sans raison médicale particulière
• Deviennent collants, sont grincheux ou montrent des signes d’inquiétude lorsqu’ils sont loin de leurs proches ou de leurs parents
• Possèdent un souci extrême à être seul ou des craintes illogiques
• Ont des cauchemars récurrents et des difficultés à dormir
mais ce n'est pas systématique.

Ces critères sont surtout présents les jours d’école, alors qu'ils sont moins présents pendant les week-ends et les vacances scolaires.
Généralement les enfants concernés sont sensibles, peu sûrs d’eux. Ils souhaitent être proches de leurs parents et ont tendance à être nerveux en cas de séparation.

Quels troubles anxieux sont fréquemment retrouvés chez les enfants ou adolescents souffrant de phobie scolaire ?

Bien souvent, les enfants ont des troubles anxieux d'autre nature que le seul refus scolaire : anxiété de séparation, trouble panique, anxiété sociale ou d’autres troubles anxieux ou d’autres troubles psychopathologiques avec comme conséquence une anxiété de type phobie spécifique, émétophobie (peur de vomir), trouble obsessionnel compulsif (TOC).


Détaillons les facteurs de risque les plus courants.

ANXIÉTÉ DE SÉPARATION
* Anxiété excessive lors de la séparation de l'enfant d’avec ses figures d’attachement, ou quand la séparation est redoutée.
* Ruminations anxieuses et de préoccupation morbide sur son intégrité ou celle de sa famille (maladie, accident, kidnapping…).
* A L’ECOLE : départ de la maison difficile, moment de la séparation (passage du portail) problématique, sorties scolaires évitées, difficultés lors de changement d'enseignant ou de remplaçant…

TROUBLE ANXIÉTÉ SOCIALE
* Peur excessive et persistante en situation sociale ou de performance.
* Crainte d’agir de façon embarrassante ou inappropriée en présence d’autrui.
* A L’ECOLE : évitement des temps de repas et de récréation, participation et évaluations en classe problématiques, cours de langues angoissants, problème à entrer après tout le monde dans la salle de classe.

TROUBLE PANIQUE / AGORAPHOBIE
* Récurrences de crises de paniques sans facteur déclenchant, avec une anxiété anticipatoire.
* Crainte de se retrouver dans des endroits ou situations d’où il est difficile ou gênant de s’échapper ou dans lesquelles on pourrait ne pas trouver secours en cas d’attaque de panique (foule, transports en commun… salle de classe, cour d’école)
* A L’ECOLE : angoisses quand cours de récréation bruyante/agitée, grands établissements, température et luminosité excessives…

Comment réagir face à la phobie scolaire ?

La famille du jeune en difficulté est sous pression car l’âge légal de l’obligation scolaire est jusqu’à 16 ans.
Elle essaie à tout prix de le ramener à l’école ce qui parfois reste vain.
Cela entraîne une réorganisation familiale pour qu’un de parents puissent s’occuper de l’enfant qui reste à la maison.

Des tensions peuvent déboucher sur des conflits familiaux, les parents menaçant le jeune de retourner à l’école ce qu’il peut refuser en faisant des crises de colère, en se réfugiant dans sa chambre pour jouer aux jeux vidéo, rester sur son ordinateur, sur son smartphone.

En cas de non prise en charge et à court terme, l’absentéisme scolaire peut être un facteur de risque de tentative de suicide.

A long terme, la phobie scolaire à l'enfance ou l’adolescence est un facteur de risque de la survenue de trouble psychologiques à l’âge adulte.

Quelles sont attitudes à adopter par les parents ?

Ils doivent être attentif aux plaintes de l'enfant ou de l'adolescent, qu’elles soient exprimées d’une façon directe (j’ai peur d’aller à l’école, j’ai peur de mes camarades, j'ai peur de ceux qui sont à la sortie de l'école ...) ou d’une façon indirecte (j’ai mal au ventre, j’ai mal à la tête, j'ai envie de vomir, j'ai peur qu'ils vous arrivent quelque chose …).

Les parents doivent dialoguer le plus possible, laisser l’ado ou l'enfant s’exprimer, lui expliquer qu’ils sont présents à ses côtés, qu’ils vont l’aider à comprendre son problème. Ensemble, ils vont trouver des solutions en rencontrant par exemple les professeurs pour le rassurer et mettre des actions en place.

Les parents sont invités à encourager l’ado ou l'enfant, à croire à son retour à l’école, à avoir une attitude bienveillante, rester dans une écoute attentive.

Comment permettre à l'enfant de surmonter la phobie scolaire ?

Nous allons aborder les différentes solutions d'aide à fournir.
Pour surmonter cette épreuve, l’enfant ou l'adolescent doit être pris en charge par un psychothérapeute, par l’équipe enseignante, et par ses parents.
Une relation de confiance doit s’installer entre ces différents intervenants.

Quelle est la meilleure prise en charge ?
La prise en charge doit être faite à 2 niveaux, c’est-à-dire par rapport à la scolarité, et aussi du côté individuel et familial, voire social.

  • A l’école, la direction, les enseignants doivent être informés pour qu’ils puissent accompagner le jeune, être à son écoute.
    En cas de difficulté pour retourner à l’école, pour une période déterminée, un allégement de l’horaire peut être envisagé avec la possibilité de récupérer les cours qui ont été manqués.
    Pour faciliter l'accueil, un projet d'accueil individualisé (PAI) peut être mis en place (comme en cas de maladie chronique comme l'asthme ou le diabète, ou encore de troubles psychiques évoluant sur une longue période). Celui-ci permet aux enfants de suivre une scolarité normale tout en bénéficiant de leur traitement ou régime alimentaire particulier.
    Le projet d’accueil individualisé définit les adaptations apportées à la scolarité de l’enfant ou de l’adolescent : régimes alimentaires, aménagements d’horaires, dispenses de certaines activités et activités de substitution. Il peut être élaboré pour permettre aux élèves atteints de troubles de la santé évoluant sur une longue période de poursuivre leur scolarité.

  • Un soutien scolaire à la maison est mis en place par des personnes de son entourage familiale, par des associations. Le CNED peut également être sollicité.

  • Pour l’approche psychothérapeutique
    Prise en charge individuelle de l’enfant ou l’adolescent en phobie scolaire
    L’objectif sera de comprendre l’origine de la phobie scolaire, quelles sont les peurs qui conduisent l'enfant ou l'adolescent en phobie scolaire à ne plus vouloir se rendre à l’école.
    Une relation de confiance doit s’établir avec le thérapeute et le jeune.
    Ce qui est important, c’est que les parents soient également impliqués dans tous le processus et que eux-mêmes soient soutenus dans cette épreuve.
    Ils doivent garder un rôle actif dans le maintien de la scolarité de leur enfant.
    Aider par le thérapeute, la guidance parentale, le jeune reprend confiance en lui, il apprend à gérer ses émotions.

    Suivant l’origine de l’anxiété, différentes thérapies peuvent être mises en place.
    Une approche de thérapie cognitive et comportementale type ACT permet une diminution de l’anxiété et une augmentation du temps de la présence en classe.
    La thérapie émotionnelle va apprendre à mieux gérer ses émotions, à les supporter.
    L’EMDR aidera en cas d’évènements traumatiques.
    Les outils de PNL permettront d’augmenter la confiance en soi.

    Avec le thérapeute, l'enfant travaillera sur l’estime de soi, sur la relation avec les autres. Il sera encouragé à échanger avec ses amis, à maintenir des liens positifs avec ses parents.
    En fonction de son évolution, le thérapeute amènera le jeune à se remettre au travail scolaire. Dans un premier temps à la maison soit seul soit accompagné pour dans un deuxième temps reprendre le chemin de l’école.
    Il lui sera exigé de respecter une hygiène de vie : se lever tôt le matin, se laver, manger en famille, faire du sport, avoir des contacts sociaux, limiter le temps devant l’écran de l’ordinateur …
    Petit à petit, il pourra retourner à l’école avec moins d’appréhension, il apprendra à mieux son stress et faire face à des situations qui le faisait souffrir avant. Progressivement, pour favoriser sa socialisation et éviter son isolement, il participera à des activités extrascolaires.

    Prise en charge des parents
    Il est important que les parents soient soutenus pour qu’ils gèrent au mieux l’impact que cela a sur toute la famille, les parents, les frères et sœurs. Ils doivent comprendre les bienfaits de la thérapie pour aider leur enfant à sortir de la situation. Ils devront également en soutien avec le thérapeute l’aider à mettre en place une hygiène de vie, se lever, se laver, prendre ses repas avec la famille…..
    Les parents pourront confier au thérapeute leur doute, leur inquiétude au sujet du trouble de leur enfant ou ado.

Comment se déroule le retour à l'école ?

Le retour à l’école se déroule en plusieurs étapes et est très progressif.
Le passage d’une étape à l’autre se fait en accord avec l'enfant ou l’adolescent, le thérapeute, les parents et l’équipe enseignante.

Le retour à l'école est un moment important pour le jeune qui lui fait peur, car il doit gérer ses émotions. Il peut craindre d’être questionné par ses copains, ses professeurs.

ETAPES DU RETOUR A L'ÉCOLE
■ La première étape est de passer devant l’école pour que l'enfant puisse gérer son anxiété, en choisissant par exemple un jour férié, puis un jour d’ouverture à des heures où il n’y a pas trop de monde qui entre et qui sort.
■ La deuxième étape, il rentre dans l’établissement accompagné par une personne de confiance, en décidant d’abord d’aller dans la cour de récréation avec les amis avant d’entrer en classe.
■ La troisième étape, est le retour en classe.


Chaque étape est préparée et on les réalise jusqu’au moment où le jeune est prêt à passer à l’étape suivante.
En procédant de cette façon, le jeune est rassuré et la peur diminue.

Il comprend que les craintes envisagées au départ, ne sont pas fondées.
Tout ce qu’il pensait, comme par exemple qu’on allait lui poser des questions, rien ne s’est passé. Au contraire, il est bien accueilli par ses copains et les professeurs.

La reprise des cours se fait à temps partiel dans un premier temps (2h par semaine ou que les matins en fonction de ce que le jeune se sent apte à supporter).
Ensuite, le temps de présence à l’école augmente progressivement en accord avec le thérapeute et le jeune et les parents.
Les professeurs et les élèves sont avertis de la venue de leur copain, il leur est demandé de ne pas poser de questions quant à son retour en classe.
Avec un retour progressif en classe et une prise de conscience que tout va bien se passer l’ado reprend confiance en lui , en ses capacités, dans l’estime de lui.

Le refus scolaire anxieux est en recrudescence depuis la période COVID.
La situation anxiogène de cette période et le "repli vécu" par les enfants au domicile ont réactivé des angoisses déjà présentes chez certains enfants.
L'évitement des situations sociales a créé des prémices qui ont exacerbé les difficultés vécues par certains enfants.

La situation de phobie scolaire est extrêmement difficile à vivre à la fois par les enfants ou adolescents et les parents. Il se crée chez les parents un sentiment d'urgence et de panique qui ne permet pas toujours de faire évoluer la situation correctement.

Comme pour toute thérapie, il n'est pas possible de déterminer à l'avance le temps nécessaire pour rétablir une situation.

Il est fondamental de préciser que dans l'immense majorité des cas, toute la famille doit participer à la thérapie car les problèmes d'angoisse de l'enfant durent en réalité déjà depuis longtemps et que le tempérament anxieux de l'enfant a été entretenu par les comportements de la famille.


Auteur : Karine BIAVA (2022)
Psychothérapie et Art-thérapie à Peymeinade 06 530


Si vous sentez que vous avez besoin d’aide en cas de phobie scolaire ou refus scolaire anxieux , vous pouvez entreprendre des séances de thérapie individuelle pour votre enfant ou adolescent ou des séances de thérapie familiale pour solutionner durablement cette problématique de phobie scolaire.
N'hésitez pas à prendre rendez-vous.
La théorie est une chose, en profiter vraiment en est une autre.

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