Comment avoir confiance en soi ?

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Comment avoir confiance en soi ?

Date de publication : 20/08/2022

Vous voulez avoir davantage confiance en vous ? Vous imaginez qu’il y a une astuce magique ? Vous pensez qu’être confiant c’est être sûr de soi et de son succès ?
Vous ne savez pas comment vous y prendre ?
Et bien vous pourriez lire cet article.
Avoir confiance en soi n’est pas binaire. Il ne s’agit d’être confiant ou de ne pas l’être. La confiance en soi requiert un entrainement quotidien.

Qu’est-ce qu’avoir confiance en soi ?

La confiance en soi ne se résume pas à une liste de compétences ou de capacités.
La confiance en soi est un « sentiment » que vous éprouvez quand vous prédisez que vous pouvez vous fier à vous-même pour vous adapter aux difficultés, aux challenges de la Vie.
Un pari ? Une prédiction ?
« Si tu veux avoir confiance en toi, il faut être sûr de toi ».
C’est tout le contraire, et dès lors que vous l’aurez compris, cela changera votre vie.
La confiance en soi n’est pas » ne pas avoir peur ».
C’est accepter de surmonter ses peurs et ses doutes et y aller quand même.
Vous imaginez que vous devez d’abord vous débarrasser de vos angoisses pour pouvoir augmenter votre confiance interne et passer à l’action ?
En fait, ça fonctionne dans l’autre sens : il faut passer à l’action pour développer sa confiance en soi.

La confiance en soi, c’est aller de l’avant quoi qu’il arrive, sans certitude du résultat.

Et oui ! il n’y a jamais de certitude pour les instants futurs. Il n’est possible que de connaitre le passé et d’agir au présent. Mais impossible d'une quelconque forme de certitude pour le futur.
Il n'est jamais certain que vous réaliserez parfaitement, complètement et de cette façon une tâche ... même si vous avez l’habitude de la faire. Il peut toujours y avoir des imprévus. Ne vous en déplaise, mais c’est comme ça. Quelqu’un arrive chez vous à l’improviste, quelque chose se casse, vous avez une crampe, ……
Donc oui, la confiance en soi est toujours une prédiction et pas une certitude. Elle existe d’abord dans l’esprit.
Contrairement à ce qu’on croit souvent en regardant de l’extérieur une personne qui a confiance en elle, elle commence toute action en prédisant qu’elle fera face (au mieux de ses possibilités) à tous les évènements qui pourraient subvenir pour atteindre l’objectif qu’elle s’est fixé. Et c’est tout !
Une personne qui a confiance en elle n’est pas sûre de la façon dont elle réalisera sa tâche. La part réelle d’incertitude existe.
La confiance en soi repose donc essentiellement sur l’agentivité (la capacité à se fixer des buts et à les atteindre) et, surtout, la confrontation consciente au doute.
Une confrontation contre-intuitive car nous aimons le confort des certitudes et des jugements tout faits. Pourtant, le doute est peut-être la base du bonheur et de l’intelligence.

Le doute est le couloir royal vers l’humilité, la bonté, l’ouverture d’esprit. En clair, le doute c’est l’enrichissement, et par la flexibilité psychologique qu’il apporte, le signe d’une bonne santé mentale.

Le vrai défi de la confiance en soi est donc paradoxal: il demande que l’on trouve du confort dans l’inconfort. De l’aisance dans le malaise. De la confiance dans sa capacité à douter.

La confiance en soi se base sur quoi ?

La confiance en soi varie en fonction des domaines.
Vous pouvez être confiant dans un domaine et douter complètement de vous dans un autre. Je peux avoir confiance en moi comme skieur sans être confiant comme conférencier.

Vue de l’extérieur, la confiance en soi apparaît souvent comme générale, mais en réalité, elle est toujours spécifique.

La confiance en soi est d’abord le résultat de mes expériences accumulées dans le domaine concerné (ou des domaines vraiment connexes).
Contrairement à ce qu’on croit souvent, il ne s’agit pas d’une confiance aveugle ou d’une prédiction aveugle. La confiance en soi est réaliste : elle s’appuie sur l’expérience réelle accumulée par la personne.
Autrement, cette confiance serait dangereuse et conduirait à des échecs graves. Or nous avons la chance d’être protégé par des réflexes vitaux (ceux de la peur) qui nous empêchent, en temps normal, de nous faire une confiance aveugle ou excessive. Sans avoir à le décider, l’espèce humaine a naturellement tendance à s’inspirer des résultats obtenus dans le passé pour prévoir ce qui l'attend.
La personne qui entreprend une tâche nouvelle ou s’implique dans une situation inconnue ne peut connaître à l’avance les résultats qu’elle obtiendra.
Si elle est réaliste, elle a conscience qu’un certain nombre de facteurs (indépendants de sa volonté) contribueront à créer le résultat de ses actions et que sa contribution, même importante, n’est que partielle.

La personne "confiante en elle" prédit, en s’appuyant sur son expérience, qu’elle a les ressources nécessaires pour faire face à la situation. Elle ne sait pas si elle va réussir à atteindre ses objectifs, mais elle croit vraiment qu’elle trouvera les moyens de "faire pour le mieux" dans la situation réelle.

Avoir confiance en soi implique d'accepter que l’on est vulnérable, que l’on ne peut pas maitriser ce que la vie nous propose. Ceci n'est pas antinomique.

La confiance en soi varie toujours

Non, la confiance en soi n’est pas quelque chose que vous allez acquérir pour la vie.
Son niveau change au fil des journées, des mois, des années.
Par exemple, le manque de nouvelles expériences amène la confiance à s’émousser ou de nouvelles expériences malheureuses peuvent également l’atténuer ou même la détruire.
Ce sera encore plus vrai si ces expériences ne peuvent être intégrées dans l’expérience de la personne.
Par exemple, si je rencontre des échecs, surtout répétés, que je ne parviens pas à comprendre, leur effet sur ma confiance sera important. C’est comme si je ne pouvais plus me fier à mon expérience accumulée sur laquelle ma confiance s’appuyait.
Quelque fois même, il ne se passe rien de spécial apparemment mais il y a certains matins où on se lève et c’est comme si on n’était pas à l’aise dans son corps. C’est pas la super forme. La journée nous fait peur et l’impression de ne pas pouvoir assumer est présente. Mais ne pas assumer quoi ?
En fait on ne sait pas trop. Et bien oui, la confiance en soi est basse.
Ce jour-là, il s’agit d’accepter et de commencer les choses que l’on avait prévu petit pas par petit pas. Et de s’adapter au fur et à mesure.
Ceci dit quand votre niveau habituel de confiance est bon, vous croyez en votre adaptation efficace aux situations et donc votre niveau de confiance en soi remontera plus facilement.

La confiance en soi n’a pas de caractère inné.
Néanmoins, le niveau de confiance d’un enfant aimé, bien entouré, félicité, autonomisé sera meilleur que celui d'un enfant critiqué, rejeté ou trop couvé.
L'entourage familial et sociétal permet d'acquérir dans les premières années une certaine confiance en soi qui augmente petit à petit. Le capital de départ sera meilleur, sans empêcher qu'il puisse s'écrouler en fonction des expériences au cours de la vie.
Adulte, c’est pareil, le niveau de confiance en soi dépend aussi de son entourage.
C’est pourquoi il y a une dimension extérieure pour développer la confiance en soi. Savoir bien s’entourer, de vrais amis, qui vous veulent du bien de façon désintéressée est très important. Vous devez fuir les personnes toxiques, et vous ouvrir aux autres, aux bienveillants.

Confiance en soi et échec

La confiance en soi repose sur un cercle vertueux. Pour y entrer il faut faire une chose : oser sortir de sa zone de confort.
Celui qui n’a pas confiance en lui n’essaie jamais. Et c'est comme ça que sa confiance en lui diminue de plus en plus. IL N'Y A PAS DE RECETTE MAGIQUE. Pour augmenter sa confiance en soi, il est nécessaire d’expérimenter et d’aller jusqu’à l’échec pour entrainer ses capacités d’adaptation. Vous me suivez ?
Je vous propose juste de réfléchir aux éléments qui suivent pour dépasser votre peur de l'échec.
Il faut que vous reteniez une chose :
Avant de réussir, il faut échouer. Impossible autrement.
Vous ne vous en souvenez peut-être plus mais quoi que vous sachiez faire (manger, boire, marcher, écrire, ….) vous avez expérimenté la chose des dizaines, voire des centaines de fois avant d’y parvenir. Et quelque fois, un accident de parcours peut nécessiter que tout soit à réapprendre.
Vous allez apprendre de vos erreurs, corriger vos imperfections, déterminer ce que vous ferez et ce que vous ne ferez pas la prochaine fois. C’est comme ça que vous allez progresser.

Quelle que soit la situation qui vous mène à un échec, une fois adulte, vous allez devoir être en mesure d’en comprendre les raisons.
Quels sont les « trop », les « pas assez » ? En quoi vous auriez pu mieux faire si cela était à refaire ?
Tentez de récolter le maximum de conclusions pour faire face à ce déboire de façon positive. Et si vous dépassez la frontière de la crainte d’un nouvel échec, vous agirez qu’avec plus de confiance en vous !
Vous ne pouvez pas connaitre ni améliorer vos capacités si vous n’allez jamais jusqu’à leurs limites (... l’échec).
Vous ne pouvez pas découvrir vos capacités si vous ne sortez pas de votre zone de confort et de vos routines.
Et si vous acceptiez de retenter le coup exactement de la même façon ?
C'est possible. Ainsi vous identifierez les limites de votre capacité à lâcher prise :
- quelle est le risque que je suis prêt à prendre,
- qu’est-ce que cela me dit de la vulnérabilité que j’accepte (dans l’absence de contrôle) sans trop stresser.
Et si vous décidez de ne pas tenter l’expérience (alors que vous y avez pensé, bien sûr) car vous ne voulez pas vous confronter à elle, alors il s’agira d’accepter votre limite pour cette fois.
Cette introspection sera une arme redoutable pour vos prochaines expériences et pour mieux vous connaitre.

Le succès apporte de la confiance extérieure et un boost temporaire d’ego, mais pour construire sa confiance intérieure, échouer encore et toujours plus est la meilleure manière de se la forger.



Comment faire face à la peur de l’échec ?

Qu’avez-vous à perdre en réalité en osant ?

En cas de rejet ou d’échec, un peu d’amour-propre passager, mais en cas de réussite, c’est une rencontre ou une action qui peut changer votre vie !
Par exemple, si votre action implique les autres, vous réaliserez que beaucoup de personnes sont sociales et que vous n’avez rien à craindre. Plus vous ferez l’effort, plus ce sera facile pour vous.
Encore une fois, échouer ne veut pas dire qu’il faut abandonner, mais réfléchir sur ce que vous avez fait qui a échoué.
La peur de l'échec est souvent invoquée par des personnes qui doutent de leurs capacités. Dès lors, celles-ci s'installent dans un rapport fantasmé à la réalité. Elles se construisent une image idéalisée d'elles-mêmes à atteindre, tout en restant dans l'attente d'une situation parfaite pour agir, sans rien vouloir provoquer ni faire. Ceci fait que leur estime de soi est très basse. (c'est déjà la base quand je travaille avec mes patients sur l'estime de soi. Si ceci vous intéresse, je vous donnerai quelques clés).
L’ego qui nous accompagne tous est alors le seul empêcheur. Le travail psychologique sur l’ego est l’un des plus intéressants et profitables pour chacun de nous. L'ego est concerné bien souvent quelque soit votre difficulté.
Pour faire accepter la peur de l'échec, il s'agit souvent d' accepter d’être soi-même
Le meilleur de soi se révèle quand on fonctionne de façon alignée avec ses valeurs, ses passions et non celles des autres. C’est là que l’on est à plein potentiel.

Il s’agit d’accepter ses doutes, et d’accueillir ses peurs.
Il s’agit d’arrêter de vouloir être prêt, que tout soit parfait pour passer à l’action.

Dès que l’on agit conformément à ses valeurs, quelque soit le résultat, il y a un gain pour nous et pour les autres.
Quand vous savez que vous allez en direction de quelque chose d’important pour vous, soyez sûr que vous vous laissez peu influencer par ce qui se passe autour de vous et ce que les gens pensent. Vous vous faîtes confiance.

Quand vous serez vraiment convaincu que la perfection n’existe pas, vous accepterez davantage vos forces et faiblesses relatives.



Comment augmenter la confiance en soi ?

Comme nous l'avons vu précédemment, vous ne pouvez pas améliorer vos capacités si vous ne tirez pas de leçons. Or pour tirer des leçons, il s’agit d’être confronté à des choix et de se tromper pour essayer de nouvelles choses. Seul moyen d’acquérir de nouvelles compétences.
Quel que soit le domaine, sans action il y a stagnation. Sans mouvement dans la mer, vous coulez.
L’action en dehors de votre zone de confort (c’est-à-dire ce que vous savez déjà faire) vous permettra de développer votre confiance en vous. Plus vite vous échouez, plus vite vous apprendrez ….
Donc il va falloir agir. Et pas d’action sans objectif.
La 1ère question que je pose en cabinet est de savoir dans quel domaine vous souhaitez améliorer votre confiance en vous. Et ensuite dans le domaine concerné, de préciser ce que vous voulez.

Est-ce que votre objectif est clair ?
Cela semble idiot mais savez-vous ce que vous voulez précisément ?
Plus vos objectifs sont clairs, plus vite vous pouvez les atteindre.
Un objectif clair signifie précis. Si la plupart des personnes n’obtiennent pas ce qu’elles veulent, il y a deux raisons : elles ne savent pas ce qu’elles veulent. Ou,elles ne savent pas pourquoi elles le veulent. Sans objectif clair, et sans raison de l’obtenir puissante (c’est-à-dire motivation), on abandonne au premier obstacle, comme les résolutions non tenues du début d’année que l’on répète chaque année.

Est-ce que votre objectif est réaliste ?
Il s’agit au départ de faire un « bilan » sur ce que vous avez déjà « testé » comme capacités et où vous en êtes (qualités ou atouts, et faiblesses).
Ensuite il est question de bien définir vos objectifs pour rester réaliste. Peut-être que vous avez peur de l'échec parce que, dans le fond, vous savez que les objectifs que vous avez fixés frisent l'impossible pour vous ? Et oui : si votre objectif est de voler dans l’air en n’utilisant que vos bras, je ne crois pas qu’il y ait de possibilité de travailler votre confiance en vous.

Comment met-on en œuvre un objectif ?
Encore une fois cela peut sembler idiot mais on ne fait jamais rien sans faire les choses étape par étape. Petit pas par petit pas.
Par exemple avant de savoir jouer au tennis, il faut commencer par tenir correctement sa raquette, rentrer sur un terrain de tennis, etc.
Quel est le premier pas que vous devez faire ? Quelles sont les connaissances ou habiletés nécessaires ? Etes-vous suffisamment entrainé ? Etes-vous prêt à répéter suffisamment de fois les "bases" ? Connaissez-vous vos motivations ? .... Si vous avez besoin d'être guidé, vous pouvez demander de l'aide en prenant un RDV.

Et au quotidien vous allez me dire ?
Pour travailler votre confiance en vous au quotidien, vous devez savoir fixer vos propres objectifs, même les plus minimes. En somme, créer ses propres réussites quotidiennes. Il existe des centaines de façons de réussir un objectif à titre personnel !

Tout est prétexte à réussir un objectif dans votre journée.

N’attendez pas systématiquement qu’on vous propose une activité, un voyage, une sortie, un passe-temps... Faites ce que vous voulez !
Vous avez envie de tenter des expériences, rencontrer de nouvelles personnes ? Passez à l’action.
Vous avez envie de vous habiller comme ci, ou comme ça ? Passez à l’action.
Vous avez tout simplement envie de dire ce que vous pensez ? Passez à l’action !
Être l’acteur de votre vie aura toujours plus de bienfaits que le fait de subir les situations de votre quotidien.
En prenant conscience de ces petites victoires quotidiennes, vous ne ferez que renforcer le sentiment de confiance en vous. La sensation de plénitude vous fera vous sentir mieux, à coup sûr !


Quelles autres solutions pour améliorer la confiance en soi

Gagner en expérience et développer des compétences

En lien avec les explications précédentes, le fait d’oser des actions va vous permettre de rentrer dans un cercle vertueux. Vous allez gagner en expérience. Vous allez pouvoir apprendre de nouvelles choses.
La répétition est extrêmement importante dans ce processus. N’essayez pas d’aller trop vite. Si vous faites une action une fois et qu’ensuite vous ne recommencez pas, vous n’allez pas maîtriser cette action. Il vaut mieux faire la même action 100 fois que faire une fois 100 actions différentes.
Répéter, répéter, répéter ...
Comme toutes les compétences que l’on apprend tout au long de notre vie, il faudra continuer à les pratiquer si vous ne voulez pas les perdre.
Imaginez, par exemple, que vous êtes en train d’apprendre une langue : si vous cessez de la parler, vous perdez en aisance rapidement, non ?
Autre exemple. Quand vous avez suivi des séances avec un psychothérapeute ou un psychologue, c’est la même chose : si vous cessez d’appliquer les stratégies ou astuces qu'il (elle) vous a donné, vous n'arriverez à les utiliser quand vous en aurez besoin.

Eviter de vous comparer aux autres

Si les autres sont capables d’aborder une inconnue, s’ils sont capables de défendre leur travail pendant une réunion, s’ils sont capables de prendre la parole en public, c'est bien pour eux. Mais à moins de savoir ce qu'ils ont mis en place pour y arriver, on s’en fiche. Comparez-vous à vous-même, regardez le chemin que vous avez parcouru et soyez-en fier.
Félicitez-vous d’essayer car c’est la pierre angulaire de la confiance en soi.

Vous affirmer

Il s’agit avant tout de se connaitre pour connaitre ses limites et d’apprendre les techniques sur l’affirmation de soi. Si vous avez besoin d'être guidé, vous pouvez demander de l'aide en prenant un RDV.
D’abord, c’est oser dire non, et s’écouter.
Vous devez apprendre à dire non, et prendre des décisions par vous-même, sans tenir compte des phénomènes extérieurs. Et si vous avez le souci de ne pas vouloir heurter ou gêner, motivez vos choix, et faites-le de façon catégorique. En effet, prendre des décisions uniquement par soi-même est un premier élément déclencheur pour la confiance en soi.
Qu’avez-vous envie de faire ? Avez-vous besoin des autres pour le faire ? Demandez-vous sérieusement si vous ne pouvez pas faire seul, à votre façon.
Il peut s’agir de bousculer votre routine, voire de créer votre propre routine, telle que vous l’envisagez.
Faites-vous confiance pour ne faire que des choses que vous avez envie de faire !

Etre juste avec vous-même

Vous passez certainement beaucoup trop de temps à penser que vous n’êtes assez « ceci », pas suffisamment « cela ».
Bien sûr, comme chaque personne, vous avez vos défauts, des points sur lesquels vous devez travailler. Mais votre estime de vous-même, dans tout cela ?
Votre entourage, y compris s’il est « avare » de compliments, vous complimente forcément, à un moment ou à un autre. Accepter les compliments.
D’autant plus que ceux qui reviennent le plus souvent sont souvent vrais. C’est l’image que vous renvoyez, ce sont vos points forts.
Pourquoi ne pas contrebalancer vos points faibles avec ces points forts ? Vous dire tout simplement que vous êtes quelqu’un de bien.
La confiance en soi est différente de l’estime de soi. L’estime de soi est la valeur que l’on se porte, le degré d’amour que l’on a pour soi. C’est un autre sujet.
L’estime de soi est beaucoup plus indépendante des actions que la confiance en soi.
On peut avoir confiance en soi sans estime de soi ou inversement. Ils s’influencent tout de même l’un l’autre.
En tout cas, quand vous vous demandez comment augmenter votre confiance en vous, vous pouvez énumérer la liste des compliments que l’on vous fait le plus souvent.

Changer votre regard sur la peur

L’une des barrières les plus importantes pour la confiance en soi, nous avons vu que c’était la peur.
Nous avons tous peur de quelque chose. Qu’il s’agisse de concret, ou d’abstrait, cette crainte nous « plombe » et nous obsède.
Identifier de quoi vous avez peur.
La peur est le signal qui nous permet de nous préparer aux « choses » que l’on peut changer et d’accepter les « choses » que l’on ne peut pas changer, en les prenant ensuite comme des éléments à prendre en compte pour continuer.
Tentez de comprendre la raison pour laquelle vous avez peur.
Est-ce que cette raison s’explique par une mauvaise expérience dans le passé, ou bien à l’inverse, parce qu’il s’agit de l’inconnu ?
En réalisant ce travail, vous écarterez d’ores et déjà toutes les pensées négatives les plus superficielles pour vous concentrer sur l’essentiel.
Vous pourrez ainsi transformer cette crainte en force. Soyez patient, cela ne sera pas immédiat. Mais prenez le temps de faire régulièrement des points avec vous-même pour mesurer votre évolution. Ainsi vous avancerez.

Dire stop à vos croyances et à vos certitudes

Quand nous n’avons pas de confiance en nous (confiance interne), nous pensons que si nous avons confiance dans le monde qui nous entoure, c’est-à-dire si nous le « contrôlons », nous pourrons augmenter notre confiance interne.
Parce que nous manquons justement de confiance en nous, nous avons tendance à rigidifier notre jugement sur les autres et le monde qui nous entourent. Comme ça ils ne nous surprendrons pas.
Dans ce cas, nous devons savoir ce qu’il faut faire, penser, ce qui est bien, ce qui est mal. Parce que nous craignons l’avis d’autrui, le regard que l’on pose sur nous, nous préférons anticiper en ayant nous-mêmes un avis sur la personne ou la question. Comme si nous étions sûrs de nous, comme si nous voulions nous convaincre que c’était le cas.
En apparence, cette capacité à « dominer » son environnement et ses croyances est l’apanage d’une personne « forte » : « Il (elle) sait ce qu’il (elle) veut. Il (elle) SAIT. »
En réalité, il n’en est rien, et le plus souvent, il s’agit du contraire qui cache souvent quelque chose de plus profond : un manque de confiance en soi.
C’est pourquoi :

Moins vous aurez de certitudes et de croyances, plus vous vous ouvrirez au monde sans jugement, plus vous aurez de la capacité à vous adapter (et c’est la confiance en soi).

Accepter la rencontre d’une personne différente, avec un comportement et un avis différents du sien. Dépasser les frontières de ses croyances pour accepter la découverte, Se livrer naturellement, et vivre le moment plus spontanément.
Cet exercice aura peut-être un effet déstabilisant dans les premiers temps, mais aura néanmoins des effets positifs par la suite.
Au fur et à mesure, cette libération vous permettra à coup sûr de développer la confiance que vous portez en vous, et ainsi vous accorderez davantage aux autres.


Nous avons passé en revue un certain nombre de points sur la confiance en soi. Ils sont tous intéressants à considérer si vous vous dites souvent : « Je manque de confiance en moi. »
Il est bon de garder ces aspects à l’esprit quelques soient les difficultés que vous rencontrez. En effet, peu importe ce dont vous souffrez, la confiance en soi est un élément fondamental pour tendre vers un mieux-être et la sérénité. Dans tout suivi je suis amenée à travailler ces points avec vous.

Auteur : Karine BIAVA (2022)
Psychothérapie et Art-thérapie à Peymeinade 06 530

Si vous avez un problème de confiance en soi, si vous voulez augmenter votre confiance en vous et solutionner durablement votre mal-être, n'hésitez pas à prendre rendez-vous.
La théorie est une chose, en profiter vraiment en est une autre.

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