Date de publication : 26/03/2023
Si vous testiez cette solution, vous seriez peut-être convaincu ?
Selon vous, ça n'existe pas ? Ce n'est pas pour vous ? C'est n'importe quoi ? Vous attendez d'aller bien pour travailler sur vous ? Cette solution, c'est trop peu pour vous ? Une solution qui marche pour beaucoup de problèmes psychologiques, c'est trop beau pour être vrai ?
Et bien je vous propose de lire cet article.
Pour prévenir le stress et "guérir" l'anxiété, il est connu que la prise de recul, la capacité d’acceptation et de résolution de situations difficiles ou inconnues est la solution. La gestion du stress et des émotions devrait nous permettre d'atteindre la sérénité.
La sérénité est donc synonyme d'une paix intérieure. C'est une stratégie de santé mentale en psychologie.
La recherche de la sérénité est préférable à la recherche du bonheur.
Oui c'est un parti pris ! et j'en suis convaincue.
Etre toujours sur le haut de la Vague est un mythe. Effectivement dès qu'on a atteint le bonheur survient la peur de le perdre.
La sérénité est un équilibre intérieur, plus proche de la félicité et du bien-être que de la joie, de la réjouissance et du bonheur (état de PLEINE satisfaction).
Prendre de la distance face aux hauts et aux bas de l'existence, tout en agissant et en profitant de toutes les expériences qu'offre la Vie, est l'apprentissage et l'entraînement le plus utile pour avancer dans la Vie.
Apprentissage facile ? n'en demandez pas trop. Ce n'est pas "gratuit", cela demande de l'investissement personnel.
Si cela ne vous intéresse pas, ce n'est pas grave. Vous pourrez toujours me présenter votre solution.
Vous êtes peut-être aussi défaitiste car la Vie ne vous a pas distribué les meilleures cartes.
Soit.
Mais pour jouer de son mieux, tendre vers la sérénité est le chemin que je vous proposerais.
Je peux vous aider dans cet apprentissage. Votre regard sur le monde changera.
Par contre, il ne suffit pas d'une séance .....
C’est quoi la sérénité ?
Comment comprendre la sérénité ?
La sérénité est une absence d’agitation mentale, de trouble, de colère et de souffrance.
Elle est un état stable et durable de quiétude, atteint par celui (celle) qui réussit à ne plus se laisser dominer par ses peurs, regrets, préoccupations et soucis.
La sérénité s’oppose au trouble, à l’anxiété et au mal-être.
C’est une forme de tranquillité intérieure.
Le mental continue à agir, à analyser mais de façon posée, calme et raisonnée en nous portant à la "bonne action".
Et là j'ai tout de suite besoin de vous préciser ce que j'entends par "action".
Définition de action = Ce que fait qqn et par quoi il réalise une intention.
Pour cette définition, je voudrais revenir sur les deux termes "faire" et "intention".
1. Vous connaissez le triptyque "Etre, Avoir, Faire".
Le verbe "faire" permet de rendre réel ce qui est imaginaire.
Il permet de concrétiser et de lier l’être et l’avoir. Je porte beaucoup d’importance à l’action car elle nous rend vivant.
Le fait d’être fait allusion à notre vie intérieure et spirituelle.
Le fait d’avoir fait allusion à notre vie extérieure et matérielle.
Entre les deux, il y a l’action. C’est une manière de s’exprimer et de s’accomplir.
Ce qu'on est détermine ce qu'on fait, et ainsi ce qu'on a.
(Et PAS l'inverse ! même si beaucoup de personnes pensent que ce qu'elles font déterminent qui elles sont. Vous savez le fameux "Que faites-vous dans la vie ?")
► ET NOUS FAISONS TOUJOURS QUELQUE CHOSE :
Faire rien (ne rien faire n'existe pas vraiment dans le vivant), méditer, respirer, dormir, écouter, contempler ... c'est faire quelque chose. Tant que nous sommes vivants, nous faisons toujours quelque chose. ◄
Nous ne ferons plus rien quand nous serons décédés.
2. L'intention regroupe toujours les 3 éléments suivants :
* Un désir. Vous devez avoir un désir sincère d’obtenir ou de créer ce que vous imaginez. Par désir, j'entend un sentiment clair et solide de votre but.
* La confiance. Plus vous avez confiance en votre objectif et en la possibilité de l’atteindre, plus vous avez de la chance d’y arriver (nous y reviendrons à la fin).
* Une acceptation prédéterminée. Vous devez être prêt à accepter et à recevoir ce que vous recherchez. Interrogez-vous: “Est-ce que je veux vraiment et sans réserve avoir cela ?
Voilà donc, la "bonne action", ça peut être attendre, arrêter, rester sur place, ...
Y-a-t-il des définitions différentes de la sérénité ?
Il y a aussi des définitions spirituelles de la sérénité (bouddhisme, taoïsme, même le christianisme ….).
Je ne rentrerai pas dans les différents courants car les définitions sont spécifiques au courant spirituel en question.
Je vais juste préciser les définitions philosophiques de la sérénité car elles sont souvent confondues.
La sérénité a été un thème majeur chez les philosophes de la Grèce antique :
• pour Epicure, le but de la philosophie est la santé de l’âme. Tout individu souhaite atteindre la sérénité ou la tranquillité de l'âme : c’est un besoin essentiel de l’existence. Pour parvenir à cet état de bien-être, il faut pratiquer un plaisir raisonnable et durable (ce qui implique sobriété, modération, voire ascèse) et savoir accepter un certain niveau de souffrance, notamment si elle est inévitable,
• pour les Stoïciens, la sérénité est rendue possible par le fait que l’être humain choisit d’accepter les choses telles qu’elles sont. Il s’agit de ne plus se laisser atteindre par ce qui ne dépend pas de nous, et de renoncer à l’illusion que nous pouvons maîtriser les choses,
• pour les Sceptiques, l’impassibilité de l'âme peut être atteinte par la suspension du jugement. Il s’agit de ne s’attacher à aucune doctrine, à aucune croyance. N’ayant plus rien à défendre, n’attendant plus rien de lui-même, le philosophe peut enfin marcher vers la liberté et la vérité en n'ayant pas d'idée préconçue en découvrant les choses. Une forme d'esprit du débutant.
Ce qui rappelle la célèbre formule de Socrate : "Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien".
En thérapie, je trouve intéressant de s'inspirer des stoïciens et des sceptiques, comme nous le verrons plus loin.
Que gagne-t-on à être serein ?
Ceux qui font preuve de sérénité face à la vie dominent mieux les tempêtes et gèrent les inquiétudes avec plus d'aplomb.
Plus nous ressentons de l’anxiété, de la peur ou de la colère, moins nous serons capables de rester dans un état (physique et mental) serein et calme. Et nous aurons donc tendance à plus nous précipiter, à nous énerver et à exploser.
Vivre plus intensément et profondément
La tranquillité, la sérénité et le calme permettent d’apprécier les bénéfices du repos.
Et le repos, en plus d'être indispensable en tant que besoin vital, permet de se recentrer sur soi, de réfléchir, de méditer intérieurement (analyser nos pensées, nos sentiments et nos comportements, apprendre à mieux nous connaître) ou extérieurement (en appréciant le monde extérieur et tout ce qui nous entoure).
Il est ainsi possible de vivre plus profondément.
Dans tous les cas, la sérénité nous permet d'être en lien avec notre esprit, de contrôler nos peurs, notre culpabilité et nos soucis… toutes ces souffrances que nous amplifions inconsciemment tout au long de notre vie.
De manière indéniable, méditer, réfléchir et prendre du recul permettent de s’imprégner de la sérénité nécessaire pour apprécier la vie, de considérer nos relations de façon lucide et de libérer notre esprit des pensées négatives et nocives.
Accepter la solitude existentielle
Qu'est-ce que la solitude "inévitable" ou existentielle ?
Nous sommes limités dans la relation à autrui. la solitude existentielle est le fossé qui ne peut être comblé entre soi et les autres, soi et le monde.
Chacun de nous arrive seul dans ce monde et en repart seul, sans qu’il lui soit jamais possible de fusionner avec d’autres. Notre conscience reste totalement distincte et séparée des autres consciences, et cette idée peut s’accompagner d’un sentiment de solitude effrayant. C'est la solitude existentielle.
Pour échapper à cette angoisse, nous pouvons ainsi poursuivre une illusion de la fusion avec autrui (ce qui peut mener à la dépendance affective, à la passivité, etc.) ou bien choisir de nous comporter de façon défensive (ce qui peut mener à la recherche d’une indépendance excessive, de la perfection, de l’immersion dans le travail, de l'isolement, etc.).
Il existe donc une infinité de stratégies défensives, dont certaines se retournent contre nous en devenant rigides et systématiques. Ceux sont nos difficultés psychologiques.
Les conséquences de ces défenses psychiques dysfonctionnelles peuvent être très diverses : crises d’angoisse, dépression, troubles psychotiques, mais aussi perte de sens, mal-être, difficultés relationnelles, dépendance affective, répétition des échecs, comportements à risque, addictions, etc.
En quoi la sérénité aide ?
Petit à petit, notre comportement et notre volonté chassent tous les éléments futiles, et une fois que nous sommes capables d’associer “le pouvoir de la sérénité” à la capacité de supporter notre solitude sans souffrance, ni préjudice, alors une grande partie du travail est effectuée.
Celui qui est capable de vivre avec sa solitude ne dépend pas des autres et n’a pas besoin de perdre son estime de soi pour que l’on reconnaisse la valeur de sa personnalité. Il a tout simplement appris à respecter les autres et à se respecter lui-même.
Ce qu'il n'est pas indispensable de faire pour vivre sereinement
Cependant, peu d’aspirations sont plus complexes que celle d’atteindre cet îlot mental d’équilibre, de calme intérieur et d’harmonie qu'est la sérénité.
Il semblerait que, dans un monde de plus en plus chaotique, il soit extrêmement difficile de développer un esprit serein.
Donc il est déjà nécessaire de voir ce que la sérénité n’est pas :
• L’idée n’est pas d’arriver à la sérénité en passant par une sérénité ferme
Les doctrines anciennes renvoient l’image d’une sérénité ferme et rigoureuse : le philosophe se rend maître de ses pensées, se force à accepter les choses telles qu’elles sont, ne s’approprie aucune idée pour lui-même. Libre, il ne s’arrête à aucun préjugé et fait confiance à l’avenir.
La sérénité passerait par la maîtrise de soi : maîtrise de son mental et de ses sentiments par la réflexion philosophique, voire l’ascèse. C'est ce que certains associent quelque fois au mot stoïque.
• De même, sérénité ne veut pas dire indifférence. Le sage ne vit pas hors du monde : il se confronte aux réalités et garde le droit de s’indigner. Mais il ne sombre jamais dans le sectarisme ou le fanatisme.
• Certains sont des chercheurs d’émotions positives car ils tiennent pour acquis que ce sont elles qui emplissent notre cœur de joie et notre cerveau de motivation. Aujourd’hui, l’idée de rechercher le bonheur à travers des attentes et des idées irréalistes persiste toujours. On suppose, par exemple, que la personne heureuse évite la souffrance, le chagrin et la douleur comme les oiseaux évitent l’eau grâce à l’imperméabilisation de leur plumage.
En réalité, la vie a ses moments durs et le bien-être transite aussi par des états intermédiaires, voire neutres dans lesquels s’inscrivent calme, quiétude et tranquillité.
Nous en parlerons plus loin.
Le but de la démarche n’est pas de faire disparaître tout trouble, ce qui serait illusoire. La sérénité consiste plutôt à accepter les moments de trouble, à prendre du recul, à s’observer, à tenter de comprendre ses propres réactions, cela dans une logique de bienveillance et sans verser dans l’auto-culpabilisation.
Comment arriver à la sérénité ?
Chercher la sérénité : par où commencer ?
Rechercher la sérénité, c’est atteindre un état d’esprit paisible. Pour ce faire, nous n’avons pas à entreprendre de voyage, ni à initier de grands changements et révolutions dans nos vies. Cette expérience ne se réalise pas par le matériel, mais par la voie mentale et émotionnelle.
En réalité, le bien-être n’est pas d’éviter la souffrance, mais de savoir la "gérer".
Et, en cela, la sérénité peut nous aider.
Faire l’effort de construire, façonner et modéliser un état d’esprit plus calme est la clé de notre bien-être.
Parce que la sérénité est un état psychologique paisible et calme dans lequel il n’y a pas de stress qui fausse tout. Ni de conflits émotionnels qui dérangent. Et encore moins d’angoisse qui brouille nos valeurs et notre confiance en l’avenir.
Accepter ce que nous ne pouvons pas changer
Il est vrai que nous pouvons apporter certains changements dans nos vies qui nous apporteront des bénéfices et du bien-être. Quand on le peut, il est nécessaire de le faire.
Cependant, nous ne pouvons pas toujours fuir ou changer les multiples réalités qui nous entourent et qui nous enlèvent notre bonheur. Personne ne peut nous rendre une personne que nous avons perdue ou ce que nous avons laissé derrière nous.
Nous devons apprendre à accepter ce que nous ne pouvons pas changer.
Se concentrer sur l’instant présent
L’esprit serein est aussi celui qui apprend à dominer ses soucis et concentre son attention sur l’ici et maintenant.
Hier n’existe plus et le futur n’est pas encore arrivé. La paix réside dans le fait de regarder l’ici et maintenant sans peur et avec confiance.
Au sein de cette approche, la méditation mindfulness est intéressante. Des travaux révèlent comment l’exercice du mindfulness facilite le développement d’un esprit plus serein. Cela nous aide à concentrer notre esprit sur l’ici et maintenant, à éteindre les soucis et le bruit mental qui augmente le stress. Grâce à cet exercice quotidien nous développons une mentalité plus sereine et calme.
Accepter les incertitudes
Nous vivons à une époque d’incertitude. Nous ne savons pas ce qui se passera demain et cela nous angoisse. Peut-être, pour cette raison, agissons-nous presque plus par impulsion que de manière réfléchie. Quand le cerveau se sent angoissé face à tant d’incertitudes, il agit par inertie, par action-réaction et cela nous fait prendre des décisions que nous regrettons.
Rechercher la sérénité implique d’apprendre à nager dans l’océan des incertitudes.
C’est se dire « Je ne sais pas ce qui va se passer demain, mais je n’anticipe pas le pire. C’est vrai que je n’ai aucun contrôle sur tout ce qui m’entoure, mais je regarde tranquillement le présent pour pouvoir réfléchir calmement avant d’agir. La réflexion et le calme sont mes alliés. »
Après tout, la sérénité est la valeur de rester calme au milieu de l’adversité, quelle que soit sa taille.
Passer par la connaissance de soi pour pouvoir accéder à la sérénité
Qu’on se place sur le plan philosophique ou spirituel, la sérénité, qui est la libération de la souffrance psychique, s’obtient d’abord par la connaissance de soi.
La connaissance de soi permet de retrouver sa juste place dans le monde.
Si, pour la connaissance de soi, il est nécessaire de se comprendre et de passer par la compréhension de l’origine de notre mal-être, il s’agit de ne pas y rester ancré.
Il est ensuite plus profitable de s’entrainer à passer par les chemins qui facilitent la satisfaction et nous mènent vers la paix intérieure.
Cette capacité à exercer un contrôle sur soi implique d’être habile pour gérer ses pensées, ses émotions et ses comportements. Ce n’est que lorsque nous apprivoisons notre côté pilote automatique et impulsif que notre univers intérieur devient calme et harmonieux.
Comme le disait Platon, il n’y a pas de plus grande victoire que de se conquérir soi-même. Parce que cette conquête nous donne la sérénité. Nous ne sommes plus une feuille emportée par le vent qui atterrit ici et là. Lorsque vous comprenez votre esprit et vos actions, vous atteignez la paix intrapersonnelle et cette harmonie psychologique à partir de laquelle regarder le monde avec plus de sérénité et d’équilibre.
Adhérer à la philosophie : en vue d’AVOIR certains changements, il faut ÊTRE certains changements….
Le premier pas vers plus de sérénité n’est pas seulement de reconnaître que nous en manquons, mais également de prendre conscience que nous sommes en mesure d’influencer nos réactions.
La meilleure façon de changer votre réalité est de comprendre la manière dont vous la créez. Puis de voir ce que vous voulez en faire, quitte à changer votre système de croyances et vos habitudes.
Ainsi, ce n’est pas le problème supposé qui constitue le problème, mais notre vision du problème !
Prenons un exemple : optimiste ou pessimiste ?
Etes-vous en train de voir ce que vous pouvez gagner ou de voir ce que vous êtes en train de perdre ? C’est l’histoire du verre à moitié plein ou à moitié vide.
Prenons un autre exemple : capable ou pas capable ?
Votre manière de voir les choses va conditionner ce que vous croyez être vrai, ce que vous croyez être vrai va conditionner ce que vous cherchez, ce que vous cherchez va conditionner ce que vous allez obtenir et ce que vous allez obtenir va se révéler être votre réalité.
Car comment est-ce que cela se passe en réalité quand on sort de notre zone de confort et qu’on se retrouve face à une situation inconnue ?
En fait, on commence à écouter cette petite voix intérieure, vous la connaissez ? C’est cette voix qui nous dit qu’on est incapable, alors on va commencer à douter et à croire en ces doutes. On va se raconter des histoires et trouver les meilleures excuses possibles pour ne pas le faire.
Rentrons un peu plus dans les détails.
La majorité des choses que l’on fait dans notre vie partent d’une idée.
Ensuite, on va commencer à croire à cette idée et, qu’elle soit bonne ou mauvaise, réalisable ou non, risquée ou pas, elle se transforme en une croyance.
Ensuite, cette croyance va se transformer en actions car vous allez commencer à faire des choses concrètes pour chercher à accomplir cette idée.
Et naturellement, ces actions deviendront votre réalité.
Et ce schéma là est tout aussi valable pour les choses dont vous croyez être capable que pour les choses dont vous croyez être incapable.
Dès le départ, si vous avez l’idée que vous en êtes capable, ça deviendra votre réalité à un moment donné. Par contre si dès le départ, vous croyez que vous en êtes incapable, ça deviendra aussi votre réalité et vous ne réaliserez jamais cette chose là.
Nos pensées conditionnent en grande partie notre état de santé mentale.
Il existe une réalité hors de notre être et, en vérité, nous n’interagissons pas avec elle. La seule réalité avec laquelle nous cohabitons réellement est une simulation créée par notre cerveau à travers nos pensées et qui peut se rapprocher, dans une certaine mesure, de la réalité extérieure.
En théorie, moins nos pensées sont biaisées et plus nous nous rapprochons de la vérité. Nous avons des généralisations, des préjugés, des croyances (tirées de nos expériences, de nos gènes, …) qui nous font nous éloigner du monde réel.
Nous avons souvent des pensées « parasites » qui viennent de notre monde interne et qui ne correspondent pas à la réalité du moment ou de la situation. Ces pensées s’appellent les pensées déformées ou irrationnelles. Ce sont des idées qui nous viennent à la tête et qui nous empêchent de voir la réalité ultime des choses ; elles nous induisent souvent en erreur et cela influe directement et en grande partie sur notre état émotionnel.
ET les interprétations de la réalité sont celles qui nous poussent à être des personnes stables ou instables au niveau émotionnel, plus que la réalité elle-même. Ce que nous pensons de nous-mêmes et de notre expérience est ce qui nous crée réellement des problèmes d’anxiété et/ou de dépression : la réalité elle-même ne constitue pas la source de ces troubles.
Les événements ne causent pas les problèmes émotionnels et comportementaux : ceux-ci sont causés par les croyances qui sont sous-jacentes aux interprétations de ces problèmes.
Tout dépend de la façon dont nous voyons les choses et non de comment elles sont en réalité.
“Le monde est un miroir qui renvoie à chacun ses propres traits”W. Thackerry
Si VOUS VOULEZ CHANGER, alors il s'agit de commencer dès maintenant et de savoir comment travailler ces changements. C'est que nous travaillons alors en séance de thérapie. Il y a des méthodes. Si vous le souhaitez vous pouvez prendre rendez-vous.
Est-ce que c’est facile d'être serein ?
Aide immédiate pour plus de sérénité
Respirez et buvez un verre d’eau.
Gardez le silence. Si la colère vous submerge, ne dites rien pour l’instant.
Essayez d’analyser. Écoutez attentivement vos sentiments et demandez-vous ce qui vous fait vous sentir ainsi et pourquoi.
Est-ce que votre perception est juste ou est-ce que votre mental est en train de la biaiser ? Cela vous permet aussi de prendre de la distance par rapport à votre réaction impulsive.
C'est souvent difficile pour la plupart d'entre nous. Il est donc nécessaire de se faire aider par un thérapeute.
Dites aussi “non” de temps en temps. Si vous vous sentez submergé, fixez une limite claire et prenez de la distance face à la situation actuelle.
Est-ce que vivre mieux sa vie face aux difficultés est facile ?
Quand on a le pouvoir de changer les choses, le mettre en actions concrètes petit pas par petit pas. Quand on ne l'a pas, accepter et mettre en action autre chose.
C'est plus dur que cela ne paraît, parce que cela exige d'être patient avec soi, de s'aimer, y compris avec nos petites pensées, mauvaises et mesquines. Cela demande de créer le calme avec le chaos, à travers une conscience dénuée de jugement.
La plupart d'entre nous n'ont aucune idée de la manière d'y parvenir (c'est pour ça que certaines thérapies existent ! que le travail thérapeutique est important !).
Il est plus facile ou "instinctif" de se défouler plutôt que de prendre de la distance et de réfléchir. C’est là que nous choisissons volontiers la voie la plus simple.
Cependant, plus nous nous énervons, plus cela devient une habitude et notre réaction devient un automatisme.
Les pensées négatives et le rejet font que nous ne donnons même pas la chance à une nouvelle approche de fonctionner.
Une fois la sérénité éprouvée, est-ce que c'est pour toujours ?
Attention la sérénité est fuyante : plus on cherche à l’acquérir, plus elle se dérobe. Paradoxalement, l’approcher nécessite de renoncer à l’atteindre totalement. C’est un chemin qui nécessite renoncement à soi-même et lâcher-prise.
En conclusion, voir les choses différemment constitue la meilleure alternative pour avancer dans la vie.
Il faut savoir vous détacher des convictions et des croyances qui vous bloquent.
L’idéal serait d’ouvrir votre esprit pour découvrir de nouvelles choses qui peuvent peut-être vous aller à merveille. Vous ressentirez ainsi plus de plaisir et pourrez apprécier le moment présent.
Ce changement de vision vous permettra également de vous sentir moins oppressé quand un évènement survient. Vous verrez que vous vous sentirez mieux dans votre peau.
Si apprendre et vous entrainer sur le fonctionnement de votre mental vous intéresse, il est nécessaire de travailler sur vos difficultés spécifiques en séance. Il sera passé en revue vos propres filtres (perceptions, croyances, etc).
Auteur : Karine BIAVA (2022)
Psychothérapie et Art-thérapie à Peymeinade 06 530
Si vous sentez que vous avez besoin d’aide car vous ne savez pas comment on peut tendre vers la sérénité et que vous ne trouvez pas de solutions face à vos difficultés, vous pouvez entreprendre des séances de thérapie pour solutionner durablement votre mal-être.
N'hésitez pas à prendre rendez-vous.
La théorie est une chose, en profiter vraiment en est une autre.
D'autres articles sur ce sujet dans le blog ? Regardez ici.
Cet article vous a plu ? Si vous voulez échanger sur cet article, je le ferai bien volontiers avec vous. Pour ceci vous pouvez utiliser le formulaire de contact.