Comment choisir votre psy ?

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Comment choisir votre psy ?

Date de publication : 25/12/2022

Comment trouver le psy qui vous convient ? Comment trouver celui ou celle qui vous fera avancer ? Bien choisir son psy peut être l’occasion de gagner beaucoup en temps. Vous verrez que dans ce choix d'un professionnel en psychothérapie il n’y a pas que le coût unitaire d’une séance ou le "titre" qui compte.
Alors lisez ces quelques paragraphes avant de vous lancer ou de continuer avec un psychologue, un psychopraticien ou un psychothérapeute.

Cet article se propose de vous donner les principaux critères pour une psychothérapie efficace.
Vous y trouverez également à la fin les raisons qui peuvent vous faire hésiter à franchir le pas, et les réponses à certaines de vos questions.
Vous découvrirez beaucoup d'éléments pratiques dans cet article.
Si vous voulez, vous pourrez le compléter avec l'article "Me choisir comme thérapeute ... qui suis-je ?"

Pourquoi faut-il prévoir généralement un minimum de séances ?

Rappelez-vous que dans l'immense majorité des cas, vous vous sentirez mieux au bout de 1 à 3 séances MAIS il est quasiment impossible que vos difficultés soient résolues.

Le thérapeute est souvent ressenti comme un "pilier" car il travaille le "sujet" des solutions "psychologiques" absolument TOUS les jours et depuis des années. Donc pendant la séance, tout semble facile.


Bien souvent vous aurez envie de dire "Ça y est. J'ai tout retenu. Je sais faire, je vais beaucoup mieux."
OUI en sortant du cabinet, la plupart des patients vivent ça. Mais au bout de quelques jours ou dans de nouvelles circonstances, vous vous demanderez "Mais qu'est-ce que je dois faire ? ça ne va plus."

Pourquoi ?

Et bien si vous n'aviez qu'un besoin de vous exprimer, une ou deux séances peuvent faire l'affaire mais si vous sentez le besoin d'apprendre à vous affirmer, de faire disparaitre certains comportements, de résoudre un problème émotionnel, de guérir des blessures d'enfance, de dépasser vos peurs, de stopper vos compulsions, de mieux vous connaitre etc. il est indispensable de faire au minimum une DIZAINE de séances.

Il est nécessaire de comprendre, d'expérimenter, de réexpérimenter et de réajuster les solutions trouvées avec votre psychothérapeute une bonne centaine de fois pour en faire un véritable changement.
N'oubliez pas que n'importe quel apprentissage a besoin d'être répété un grand nombre de fois pour être ancré.

Vous pourrez continuer à le faire seul ... au bout d'un certain temps. Combien nous disent en revenant nous voir après un grand temps d'absence : "Ah oui, ça marchait mais j'avais tout oublié."

Qui consulter pour une thérapie ?

Le terme « psy » est utilisé afin de désigner un professionnel dont la fonction est de vous aider à aller mieux dans votre mental.
Allez à la rencontre d’un psy, c’est d’abord acter qu’on a besoin d’une aide extérieure et qu’on n’arrive pas forcément à régler ce mal-être tout seul.

Mais c'est quoi un "psy" ?

Psychothérapeute, psychanalyste, psychopraticien, psychologue, thérapeute conjugal, hypnothérapeute, gestalt-thérapeute, art-thérapeute
Le psychiatre est le seul à être médecin, à pouvoir donner un avis sur une maladie psychiatrique et à prescrire des médicaments (il est le seul exclu de cet article, le psychiatre est formé essentiellement à la psychiatrie, qui est une discipline différente de la psychologie et de la psychothérapie, bien qu’elles se recoupent en certains points).
Dans cet article, le terme psy désigne les professionnels suivants :

Les différents « psy » sont des professionnels qui utilisent une méthode de thérapie reconnue afin de traiter une difficulté psychologique ou relationnelle rencontrée par le patient ou les patients qui le consultent.


Quelle est la différence entre psychologue, psychopraticien, psychothérapeute, psychanalyste, art-thérapeute, hypnothérapeute, thérapeute psycho corporel, ... ?

Bien sûr c'est le "titre".
Or ce n'est pas le "titre" qui va vous aider. C'est pourquoi je vous explique, dans cet article, les différences au fur et à mesure de la présentation des points importants que vous devez regarder avant de choisir un thérapeute.

Et en la matière, il n’est pas possible de citer un professionnel qui convienne à tout le monde.
Ça n’existe pas.

En revanche, vous trouverez un certain nombre d’éléments ci-dessous pour vous guider.

Pourquoi une psychothérapie marche ?

Le but d’une thérapie est de vous conduire à plus d’autonomie dans la gestion de votre souffrance.

D'après les études, 40% de l’efficacité d’une thérapie serait lié à la qualité de la relation thérapeutique (relation entre le patient et le psy). Quant à l’engagement (la motivation) du patient dans le traitement, il jouerait pour 40% du résultat. Les 20% restants seraient liés à la compétence du thérapeute et à la méthode utilisée.

Nous n’aborderons pas la question de votre motivation dans cet article.
Je précise néanmoins qu’elle joue quand même pour une petite part sur la qualité de la relation thérapeutique (expliquée ci-après), tout comme la qualité de la relation thérapeutique joue aussi pour une petite part sur votre engagement.

Le bon psy pour vous, c’est d’abord le psy qui vous convient.

Et le psy qui vous correspondra, c’est celui qui regroupera ces critères :
• Quelqu’un avec qui le courant passe.
• Un professionnel compétent et qui utilise une méthode thérapeutique adaptée à votre fonctionnement particulier.

Comment savoir si le courant peut passer ? Je vous propose de regarder les différents critères ci-après.
Nous aborderons la compétence et les méthodes thérapeutiques plus loin.

Comment savoir si ce psy peut vous aider ?

Une psychothérapie n’est profitable que si le patient se sent en confiance avec le thérapeute et que le courant passe.
C’est à cette condition que se noue ce que l’on appelle une "alliance thérapeutique" ou un "contrat thérapeutique".
Votre motivation est fondamentale pour que la thérapie fonctionne mais l'alliance thérapeutique est tout autant importante.
Mais de quoi dépend l'alliance thérapeutique ?

Comment savoir d’avance si le courant pourrait passer ?

Il est quasiment impossible de le savoir avant d’avoir pris le 1er, voire même le 2ème RDV. Avant, vous pouvez juste vous faire une idée avec les éléments trouvés sur Internet et éventuellement quelques commentaires de votre entourage (je vous en dis plus dans les paragraphes suivants).

Votre psy aura peut-être juste quelques points communs avec vous, mais ne pas avoir vécu soi-même un événement de vie ne prive pas de la possibilité de le soigner.
C’est même ce que l’on demande aux psy – une forme de neutralité.

Qu’est-ce qu’un psy neutre ?

Face aux récits de vie des patients, le psy se doit d’être sans avis préconçu, sans jugement. Ceci constitue la neutralité.
OUI c’est entièrement vrai.
Mais sans opinion et sans vécu personnel, ce n’est pas possible.
Son opinion lui servira pour savoir comment vous aider. Son vécu personnel fera de lui ou elle qui il ou elle est. Son empathie sera une qualité essentielle et elle est propre à ses capacités émotionnelles.
CECI est fondamental pour que la thérapie fonctionne.


L'intelligence artificielle travaille sur des robots aptes à conduire des thérapies. Et les robots seront-ils neutres ? Même les robots auront des programmes de base conçus par des ingénieurs humains pour vous comprendre et ressentir vos émotions ....

Dans la neutralité, le fait commun est que le professionnel est censé faire abstraction de qui il est mais comment espérer que le thérapeute vous aide autrement que par le contact de son humanité avec votre humanité ?

Mais quels critères pour bien le choisir ?

Son accueil, son écoute, ses paroles, son cabinet, voire même ce qu’il ou elle dégage vous plairont ou au contraire nous rebuteront. Il y aura aussi des différences dans la façon dont le professionnel vous abordera suivant l'école "suivie" (comme expliqué à la fin de ce paragraphe).

« La thérapie commence par la rencontre entre deux « Je », qui vont devenir un « Nous ». Car le travail de thérapie ne peut pas être unilatéral. C’est une relation d’humain à humain. »

Plus que pour n'importe quel professionnel que vous irez consulter, la personne qu'est le psychothérapeute devra être un élément primordial à prendre en compte dans votre choix.


Vous êtes qui vous êtes et le psy aussi.
Il (elle) a certes un tempérament mais aussi un parcours de vie particulier. Sa personnalité est primordiale. Sa façon de voir la vie et de réagir aux coups durs, ses qualités et ses défauts, ses zones d’ombre et de lumière, ses forces et ses fragilités …
Vous ne connaitrez qu’exceptionnellement tout ceci car le psy ne vous en parlera que rarement.

PAR CONTRE, sachez que tous ces éléments influent constamment sur la relation thérapeutique et sur la compétence du psy, comme vous le verrez plus loin.
« Je ne suis pas détaché, ni neutre. Je m’engage avec le patient … La psychothérapie est avant tout une relation, et c’est le lien qui soigne. » I. Yalom

Une partie de la démarche thérapeutique est basée sur le lien que le thérapeute co-crée avec son patient.
Le bon thérapeute n’est pas celui qui a eu la vie facile, ni celui qui n’a jamais eu besoin de consulter – c’est celui qui a su chercher de l’aide, et qui a pu ainsi se construire en tant qu’être humain capable d’accueillir la souffrance de l’autre sans projeter la sienne.

Est-ce qu'un psy est forcément silencieux ?

Dans la relation thérapeutique, en plus de la personnalité du thérapeute, il y a des différences entre le psychologue, le psychopraticien, le thérapeute spécialisé, le psychothérapeute et le psychanalyste NON PAS suivant leurs "titres" mais suivant l'"école" à laquelle le "psy" adhère dans sa pratique (dépendante d'un courant thérapeutique : psychanalytique, humaniste, psychocorporel, ...).

En tout cas, cette histoire d'école joue beaucoup sur le style d'interaction que vous aurez avec le psy.

Je vais vous donner quelques exemples, mais ceci est plus une affaire de professionnel qu'un élément que vous pouvez vraiment prendre en compte d'avance.
Vous verrez la différence en les consultant, mais à priori il vous sera très difficile de vous baser là-dessus par avance.

Par exemple, dans le courant psychanalytique, il n'y a quasiment pas d'intervention du psychanalyste. Dans un courant humaniste, le "psy" intervient un peu plus mais fait confiance au patient pour trouver ses solutions. Dans un courant psychocorporel (par exemple, en art-thérapie), le psy fait "agir" le patient. Dans un courant gestalt, la relation est un élément à part entière de la thérapie. Dans un courant existentiel (très développé chez les anglo-saxons), le thérapeute est plus interventionniste et s'implique "directement" dans la thérapie. ETC.

Où trouver un psy qui vous correspond ?

Pour choisir votre psy, il va falloir le chercher puis le rencontrer.
Mais où le chercher ?
Vous pouvez utiliser Internet et éventuellement les Pages Jaunes.
Le problème des Pages Jaunes est que généralement il y a beaucoup moins d’informations et que de moins en moins de thérapeutes y sont présents.

La plupart des psychologues ou thérapeutes « modernes » ont maintenant un site internet. Et dans ce domaine, Google reste le moteur de recherche le plus pertinent.
La qualité du site internet montrera le soin que le professionnel apporte à vous présenter ce qu’il fait.
Il permettra également d’avoir un indice sur le fait que le professionnel se remet un peu à jour en fonction de l’époque du moment.
Autre chose. Un site d’apparence peu professionnel n’est pas le meilleur gage de professionnalisme, quel que soit le domaine.

Consulter le site internet du professionnel va vous permettre de vous faire une première impression.

Bien sûr il ne s’agit pas de s’arrêter à ça.

Les sites internet des psys sont un moyen de comprendre leur démarche et d’avoir une idée de ce qu’ils font.
Ensuite vous pouvez avoir un feeling sur le psy que vous allez consulter, d’après les éléments du site.
Vous pouvez aussi avoir quelques renseignements avec les avis. A toujours prendre pour ce qu’ils sont : des avis personnels.

Mais vous en saurez vraiment plus sur la personnalité du professionnel de la psychothérapie qu’en prenant un 1er RDV.

Prendre quelques conseils dans votre entourage ?

Ecoutez les conseils, mais ne prenez rien pour « argent comptant ». En effet, bien choisir son psy implique de rester « ouvert » et de ne pas se précipiter.
Il n’est donc pas certain du tout que votre médecin ou votre ami « psy » vous propose le psy qui vous correspondra le mieux. Il faut bien comprendre que quand un ami vous dit que son psy est hyper efficace, il oublie de préciser qu'il est hyper efficace pour lui.
Et pas forcément pour vous.

Le succès d'une psychothérapie repose avant tout sur la qualité de la relation entre le patient et le psy. Cette qualité dépend forcément du profil et du caractère de chaque individu : le patient et le psy.

Quelle thérapie vous conviendrait ?

Face au foisonnement des thérapies, on ne sait pas toujours laquelle choisir !
Le professionnel doit pouvoir vous conseiller et il y a de grandes chances que le psy que vous choisirez utilisera différentes techniques ou outils de thérapie.
Maintenant, même si les problématiques semblent se ressembler, nous avons tous un parcours différent.
Ce qui est bon pour les uns ne l'est pas forcément pour les autres.

Après, vous pouvez néanmoins prendre le temps de vous renseigner sur l'approche ou les approches que privilégie le psy que vous avez en ligne de mire.
Certains patients préfèreront l'approche verbale ; d'autres, l'approche comportementale ; d’autres encore l’approche corporelle. Mais difficile pour vous de le savoir à priori.

Y aurait-il des méthodes qui fonctionneraient mieux que d'autres ? Dans l'absolu, non.
Cela dépend autant de vous que de la problématique.

Même le professionnel a besoin de deux ou trois séances pour avoir un premier avis.
Et ensuite il est nécessaire pour le professionnel de réévaluer au fur et à mesure les méthodes qu'il emploie avec vous car votre implication est un facteur important et que vous ne réagissez pas de façon unique à un outil.

Comment savoir si le psy est compétent ?

Nous avons vu au paragraphe « Comment savoir si ce psy peut vous aider ? » que sa personne est un élément fondamental.
La compétence est aussi un élément important pour le succès de la thérapie et la qualité de la relation thérapeutique.

Pour un professionnel de santé, la compétence correspond à un « savoir agir » en situation. Elle repose d’une part, sur des acquisitions théoriques et pratiques et, d’autre part, sur des aptitudes et attitudes individuelles. Ce n’est donc pas qu’une question de diplôme.

Compétence technique

Et oui, pour les capacités techniques du psy, il ne suffit pas d’avoir passé un jour un diplôme.
Car des acquisitions théoriques sont à faire régulièrement tout au long de sa pratique. Cela est fonction de la motivation du professionnel.

Les acquisitions théoriques sont aujourd’hui facilement accessibles dans de très nombreux ouvrages professionnels, dans des formations et dans des colloques.
Il s’agit également de réactualiser et d’apprendre de nouvelles « méthodes » de thérapie.
Confronter les connaissances au fur et à mesure des situations avec l’expérience est également indispensable.
TOUT CECI dépend de la personne du thérapeute.
Si vous vous êtes formé il y a 20 ans et que vous n’êtes pas souvent en train de vous remettre en question, votre « savoir agir » et donc votre compétence régressent.

Les acquisitions théoriques de base indispensables à avoir pour un thérapeute concerne la psychologie générale, les psychopathologies, la psychanalyse et la systémie. La psychosomatique est également une discipline importante à connaitre. Tout bon professionnel devrait avoir ces bases.
Egalement les acquisitions indispensables à posséder concernent les outils thérapeutiques employés (TCC, art-thérapie, gestalt thérapie, hypnose, ....). Le domaine est très vaste.

Autres compétences pour un psy

La compétence du professionnel (psychologue, psychothérapeute, psychopraticien ...) est aussi basée sur ses capacités cognitives (pour analyser les propos du patient, pour réagir aux éléments fournis par le patient, pour apprendre de nouvelles choses…), ses capacités affectives (empathie, remise en question, faire face à l’incertitude …) et ses capacités relationnelles.

Dans la compétence, l’histoire du thérapeute se révèle donc aussi fondamentale. Qui est-il ? qui est-elle ? quel est son caractère ? quel est son parcours ?

Est-ce qu'un psychologue est plus ou moins compétent qu'un psychopraticien par exemple ?

La question ne peut se poser que par rapport aux compétences techniques car les autres compétences sont dépendantes uniquement de la personne et absolument pas du titre.

Or, dans les compétences techniques, il y a des différences entre le psychologue, le psychopraticien, le thérapeute spécialisé et le psychothérapeute non pas suivant leurs "titres" mais suivant les différents outils thérapeutiques que le "psy" utilise dans sa pratique et les problématiques qu'il traite.

Dans les acquisitions théoriques et pratiques, les enseignements suivis et la "culture" personnelle du thérapeute sont plus ou moins poussés et enrichis au fil des mois suivant la personnalité et l'assiduité du psy.

Le psychanalyste a lui essentiellement des acquis théoriques en psychanalyse. Pour les autres thérapeutes, suivant les formations suivies, les différents "psy" auront plus ou moins d'acquis théoriques suivant les domaines (psychologie générale, psychopathologie, psychanalyse, systémie, psychosomatique).
Cela dépend des formations suivies (même à l'université, les enseignements sont différents d'une fac à l'autre) et de ce sur quoi le thérapeute continue à "s'enrichir".
Donc impossible pour vous de savoir par avance ce que le psy connait.

TOUS les éléments cités précédemment auront de l’importance pour le succès de votre psychothérapie.
Et ses éléments dépendent du thérapeute mais ils doivent aussi correspondre à ce qui VOUS convient.


Quel est le prix ou le tarif d'une séance chez le psy ?

Le prix moyen d’une consultation chez un psy s’élève généralement entre 60 et 80 € par séance (pour généralement 1h). Cependant, il existe des psys qui pratiquent des tarifs moins élevés autour de 50 € la séance, ou au contraire bien plus élevés, au-dessus de 100 € par consultation.

Le tarif dépend de plusieurs facteurs comme la localisation, les années d’expérience, la réputation, la compétence, la longueur des consultations, les techniques thérapeutiques employées, etc.


Vous trouverez des éléments plus précis concernant les tarifs dans le paragraphe exposant les raisons qui font souvent hésiter.

Pourquoi l’étape du ou des deux premiers RDV est ensuite incontournable ?

Pour savoir si votre psy vous convient, vous pouvez prendre tous les éléments précédents en compte.
Mais au final, vous devrez franchir le pas de la prise de RDV.

Comment s’adresser au professionnel ?
Le paragraphe suivant vous en dira un peu plus sur ce que vous pouvez dire au psychothérapeute lors du premier entretien.

En tout cas, ne cherchez pas à tout dire de vous dans les détails lors de ce premier entretien.
Exposez vos difficultés, vos besoins et les faits qui vous viennent à l'esprit. Faites vous confiance. De toute manière, il est impossible de raconter une vie entière en 1h.
Le praticien vous posera les questions nécessaires pour comprendre dans quel « environnement » vos problème sont apparus.

Ensuite, après avoir exposé votre problème, le professionnel vous dira s’il traite ce genre de problématique.
Si c’est ok, vous pourrez aussi lui demander s’il travaille à court, moyen ou long terme en général.

Un travail de psychothérapie à court terme dure généralement de 4-5 séances à moins de 15 séances. A moyen-terme, on est au-delà de 15 séances et cela peut aller jusqu’à 50 séances sur un an et demi (avec un rdv par semaine ou tous les 15 jours en moyenne, surtout au début).

S’engager dans un travail à long terme est au final le plus bénéfique durablement mais il doit être un choix réfléchi.
A ce jour, seul le psychanalyste ne fait pas de court terme.

L’un des aspects les plus importants lors de ses premiers RDV est de vous sentir à l’aise, d’avoir un “bon feeling” avec ce professionnel en psychothérapie pour pouvoir profiter du temps imparti au maximum et parler de tout ce qui vous préoccupe.

Fiez-vous à ce que vous ressentez. Vous devez vous sentir libre de vous exprimer sans vous sentir jugé.

Vous devez toutefois savoir une chose importante. Aucun psy ne pourra vous garantir à ce stade un résultat précis ni la durée de votre thérapie.
Ces deux éléments sont en grande partie liés à votre engagement et à la nature de votre trouble.

Soyez patient, vous êtes celui/celle qui marquez le pas, les changements se feront à votre rythme.

Nous vivons actuellement dans une société où tout passe rapidement ; quand nous ressentons un mal-être, nous voulons qu’il se termine immédiatement et nous manquons de patience et de tolérance. La thérapie sert énormément, beaucoup plus que les médicaments que l’on peut vous donner ; elle n’a pas d’effets secondaires, mais il faut lui accorder du temps.

Qu’est-ce que je dois dire au psy ?

Evidemment cela dépend de la raison qui vous amène à consulter.
Il n’est pas nécessaire d’avoir un problème très grave ou des révélations fracassantes pour venir consulter.
Des symptômes physiques dérangeants ou des difficultés particulières peuvent être une raison pour faire une thérapie, mais vous pouvez aussi y aller pour mieux vous connaître. Vous pouvez alors creuser en vous. Cela vous aidera à affronter ce que la vie place sur votre chemin. Par exemple, il se peut que vous ayez simplement des doutes sur les raisons de vos attaches avec un certain type de personnes, sur les difficultés que vous rencontrez face à certaines choses, etc.

  • Dans tous les cas, ouvrez-vous au psy et n’essayez pas de contrôler votre discours, le professionnel qui se trouve devant vous ne va pas vous juger. N’ayez pas peur d’aborder des sujets difficiles ou dont vous avez honte : la fonction du/de la psy n’est pas de vous accuser ni de rajouter un poids à votre charge pour la rendre plus lourde.
    Le psy a l'habitude d'entendre derrière les discours "Je vais bien. J'ai des enfants et ils n'ont pas de problèmes" une réalité beaucoup beaucoup plus nuancée. Derrière les "conventions", la réalité est tout autre pour beaucoup d'humains.
  • Engagez-vous à lui raconter les aspects qui vous semblent même n’avoir aucun rapport ou aucune importance, ils pourraient être très utiles pour la thérapie. Maintenant il ne s'agit pas de donner tout dans les moindres détails. La difficulté est souvent de résumer avec cohérence les raisons qui nous amènent chez ce professionnel. En tout cas, cela donnera des éléments concrets pour le psy chargé de vous suivre pour savoir mieux par où commencer.
  • Sachez que si vous ne dites que des demi-vérités ou ne racontez pas l’histoire en entier, l’aide apportée n’aura jamais la qualité escomptée. Ne vous mettez pas de pression excessive non plus. Chaque psychothérapie commence d’une manière un peu brouillonne.
  • Si vous ne comprenez pas quelque chose, posez toutes les questions nécessaires, ne restez pas avec un doute en tête par pudeur ou par colère.
  • Parlez de vos sentiments. Si le psy vous a dit quelque chose qui ne vous plaît pas, discutez-en ! Il est important de ne pas intérioriser car cela endommagerait la relation.
  • Les malentendus peuvent aussi exister en thérapie. Le psy peut parfois dire une chose que vous avez comprise d’une autre façon. L’essentiel est d’en parler. Les psy aussi commettent des erreurs.

Ces conseils sont valables pour les 1er entretiens comme tout au long de la thérapie.

La thérapie et les moments les plus significatifs au cours de cette dernière sont normalement intenses pour le patient mais aussi pour les psy. Cette intensité peut provoquer des erreurs mais celles-ci peuvent être solutionnées si la communication demeure ouverte et sincère.

Comment se préparer avant le 1er RDV ?

En plus des conseils expliqués dans le paragraphe ci-dessous, vous pouvez vous préparer aux questions fréquemment posées par le psy.
Il existe une série de questions que de nombreux professionnels posent à leurs patients lorsqu’ils les rencontrent pour la première fois.

♠ Comment en êtes-vous venu à vouloir suivre une thérapie ?
♠ Depuis quand avez-vous les problèmes que vous exposez ? Comment avez-vous géré jusque-là les problèmes qui vous ont amené à suivre une thérapie ?
♠ Avez-vous déjà suivi une thérapie par le passé ?
♠ Comment s’est passé votre enfance au sein de votre famille ?
♠ Qu’espérez-vous réussir avec cette thérapie ? Quels sont vos objectifs ?

Comment savoir que l’on a choisi le bon psy ?

Si, au cours des 4 ou 5 premières séances, vous n’avez pas l’impression de progresser grâce à son aide, pensez à changer.
Il est bon de se poser les questions suivantes : Est-ce que je me sens écouté ? Suis-je vraiment entendu ? Tout dépend du relationnel.
Et il ne faut pas hésiter à changer de psy si vous ne vous sentez pas à l’aise avec votre praticien.
La relation avec le psy est un véritable échange.

FAIRE ATTENTION

  • Restez bien vigilant(e) à distinguer vos propres réticences à vous engager, du sentiment que vous inspire le professionnel. C’est essentiel pour choisir son psy.

    Comment faire la différence ?
    ■ Si ce que vous ressentez vient avec un professionnel en particulier, il est probable que ça vienne de lui.
    ■ Si ce que vous ressentez vient avec la plupart des professionnels, c’est probablement votre propre réticence (liée à la peur du changement, de l’inconnu, etc.)
  • Attention à ceux qui vous font croire aux miracles. Les psys ne peuvent garantir ni le résultat exact de la thérapie ni sa durée, qui dépendent en grande partie de votre engagement, de votre motivation et de vos difficultés.
  • Fuyez les psys qui sortent de leur cadre professionnel – par une invitation à dîner par exemple – ou qui enfreignent le code de déontologie : secret professionnel, respect de votre anonymat, de votre intégrité physique et sexuelle…
  • L'erreur fréquente est de considérer le praticien comme un magicien. Pour que la psychothérapie fonctionne, il faut accepter de travailler sur soi, accepter aussi que le problème de départ soit redéfini, évolue au fil des séances.
    Par exemple, dans le cas d'un problème de couple, au lieu de vouloir changer l'autre à tout prix, on va essayer de comprendre pourquoi la relation nous nuit.

Consulter un psy : les raisons qui font hésiter

Près de 85 % de ceux qui consultent ou ont consulté s’estiment satisfaits du résultat. Vos problèmes ne sont pas forcément très nouveaux et vous avez déjà espéré ou tenté des choses pour qu’ils cessent. Pourtant, hésitations, réticences et résistances n’ont pas disparu.

Je connais la cause de ma souffrance

« Je connais mes difficultés, je peux m’en sortir seul.”
Ce type d’argument sert à se rassurer.
Il faudrait surtout se demander pourquoi la solution n’est pas encore apparue.
S’observer soi-même, se comprendre, est extrêmement difficile. L’idéologie du moi fort (née dans les années 1980), nous renvoie à des impératifs de contrôle de soi : sois fort, serre les dents et prends sur toi, sois méritant.
C’est sans compter que le psychisme, extrêmement complexe, est loin de se limiter au Moi conscient.

Et le "fort" est celui qui assume complètement, aux yeux de tous sa vulnérabilité. Pas celui qui se cache derrière des faux-semblants ou des soit-disant.

L’illusion de pouvoir s’en sortir seul sert également à se protéger d’une autre peur : celle de se retrouver, à l’occasion de la thérapie, face à une part cachée, monstrueuse de soi-même. Or il existe fort peu de risque d’y entrer sous la forme d’un bon Dr Jekyll et d’en sortir métamorphosé en Mr Hyde.

Je ne vais pas si mal

« Je crois que mes problèmes ne sont pas assez graves pour intéresser un psy, j’ai peur qu’il ne m’écoute pas ».
Ce type d’argument est le résultat d’un jugement négatif, d’un regard dépréciateur posé sur soi. Trop envahissante, la culpabilité constitue également un frein : “Comment puis-je me plaindre quand d’autres souffrent dans leur chair, meurent de faim ? J’ai tout pour être heureux, je devrais l’être.”
Or, le bien-être ne se décide pas.

Comment savoir si on a besoin d'une thérapie ?
Avoir l'impression de faire du surplace, éprouver de la morosité dans la vie, être en crise ou simplement vouloir évoluer sont autant de raisons pour se lancer dans une thérapie. Vous n'avez pas à avoir un diagnostique précis pour bénéficier de la psychothérapie.

Nul besoin d’être au fond du gouffre pour s’autoriser à consulter. Il est même plus judicieux de prendre rendez-vous avant d’en arriver là. Certaines personnes viennent une fois, juste pour faire le point ou constater qu’elles n’ont pas besoin de thérapie. Il faut en finir avec l’idée que celle-ci est réservée aux gens qui vont très mal.

J’ai peur de remuer le passé

« Cela fait une dizaine d’années que j’ai envie d’aller voir un psy, mais je n’y arrive pas. Je crains d’exhumer les souffrances du passé. Même si je sais que c’est justement une étape à franchir pour m’en libérer, j’ai l’impression que ce serait trop douloureux. »
“Je n’ai pas envie de ressasser mes problèmes, de me les remémorer.”
Or, nous risquons bien davantage de les ressasser à vie en nous abstenant de consulter. Ressasser, ruminer, c’est exactement ce que nous faisons quand nous restons seuls face à nos difficultés.
À l’inverse, en thérapie, on ne tourne pas en rond. Car la présence de ce tiers qu’est le psy incite à changer de disque, à voir les choses autrement, à inventer.

Le retour du passé dans le présent de la séance peut apporter de la souffrance. Le nier serait mentir. Une thérapie n’est jamais exempte de phases douloureuses. Mais le but de la thérapie est d’être accompagné pour affronter ces moments de notre histoire qui, progressivement, cesseront de nous emprisonner.

C’est trop cher pour moi

Le coût des thérapies est un des éléments qui fait hésiter à franchir le cap.
C’est d’ailleurs l’un des arguments les plus repris par les détracteurs. Beaucoup n’hésitent pas à s’abriter derrière cet argument pour justifier leur incapacité à sauter le pas.

  • Tout d’abord, il faut considérer la démarche thérapeutique comme un investissement et non un coût. Une fois que vous avez obtenu les résultats que vous cherchiez vous les conservez à vie. Dès lors, la psychothérapie apparaît logiquement comme un investissement rentable.
    De plus, comme il s’agit d’un investissement humain la valeur des gains obtenus ne se déprécie pas, contrairement à certaines dépenses éphémères.
  • Le prix de quelque chose correspond à la valeur que nous lui donnons. Nous sommes prêts à payer un certain prix pour quelque chose. En dessous, nous allons irrémédiablement penser qu’il s’agit de quelque chose de mauvaise qualité.
    Donc quelle qualité associe-t-on au prix de notre séance de psychothérapie ?

Le coût d'une séance de thérapie a quelque chose de spécial, car c'est à la fois le prix que nous donnons à l'aide de CE professionnel pour mieux faire face à nos difficultés dans la vie et aussi la valeur que nous nous donnons à nous-même

  • Une thérapie a un certain prix et se paie sans prise en charge de la Sécurité sociale (ou des mutuelles) car cela permet à certains patients de reprendre contact avec la vraie valeur des séances. Voire même des choses. Et surtout de soi.
    La personne décide d’investir son argent sur elle pour aller mieux. Sur son bonheur et son équilibre.
    Cet investissement souligne l’importance que la personne porte à sa propre valeur et à la valeur de son bien être.
    Surtout en cherchant bien à ne pas les minimiser.

Payer ses propres séances représente un choix personnel fort. Une prise de position et d’engagement propre à une seule et unique personne. VOUS.
Ce choix a un sens profond qui va au-delà du fait de faire des séances de psychothérapie, car cela indique une véritable prise de responsabilité dans SA vie.
Les personnes qui suivent une thérapie sont en cela même des personnes mieux "armées" que quiconque pour apprécier vraiment leur vie.


  • Enfin, quand il s’agit d’argent durement gagné, les personnes n’ont pas la même perception du travail et de l’investissement à fournir. Le fait de payer pour se comprendre et avancer nous motive et nous implique. Cela nous permet d’accorder plus de crédit et d’importance aux informations qui nous sont fournies.
    Psychologiquement, le « gratuit » motive moins l’être humain. Quoi que certains veulent bien en dire.
    Une chose que l’on se paie avec de l’argent a une valeur tangible, que nous connaissons et que nous comprenons.
    Le temps passé en thérapie est également de "l'argent" car il a par les temps qui courent une très grande valeur.

Si on choisit de payer pour un service qualifié d'un professionnel, c’est avant tout parce que l’on souhaite en profiter, en tirer quelque chose de concret.

Pour la grande majorité des personnes, le "gratuit" est contre-productif pour l’implication. Lorsqu’on ne paie pas, on ne s’y intéresse pas autant que lorsqu’on a investi de l’argent et du temps pour l’obtenir. Du coup, le patient voit sa motivation et son engagement accroitre, ce qui renforce automatiquement les probabilités de réussir sa thérapie.

  • Payer la personne qui va nous écouter nous assure un rapport sain, non assujetti à elle.
    Il s’agit d’un échange.
    Nous payons pour parler à quelqu’un de compétent, qui ne portera pas de jugement, dans un lieu où rien de ce que nous dirons ne sera répété.
    L’argent permet de mieux délimiter les rôles de chacun. En effet, la transaction valide votre fonction de "patient" venu chercher un service thérapeutique auprès d’un professionnel dont le rôle est différent de celui d’un ami ou d’un proche ?
    Le lieu spécifique, la durée de la séance et son tarif sont des éléments qui assurent la sécurité du patient, définissent les places de chacun et empêchent les dérapages. Ils forment le cadre thérapeutique. Le paiement de la séance évite également au patient de se sentir symboliquement débiteur à l’égard du thérapeute.

J’ai des amis, je n'ai pas besoin d'un psy.

"Si je vais voir le psy, on va penser que je n’ai personne à qui parler."
Le/la psy est là pour vous écouter, et cette faculté d’écoute est difficile à trouver au sein d’un environnement familial ou amical.
Si vous pensez le contraire, faites un essai.
Essayez de parler d’un problème pendant 5 minutes et vous verrez comment la majorité des gens (sans vouloir vous blesser) commenceront à vous dire ce qu’il faut faire pour résoudre le problème, à vous expliquer le cas de quelqu’un qui est passé par une épreuve similaire ou à vous parler de leur propre expérience.
Certaines personnes ne le supporteront même pas et vous couperont pour parler de leurs problèmes. Ne les jugez pas… Si vous étiez à leur place, vous feriez probablement la même chose. Nous n’avons pas pris l’habitude d’écouter.

Bien sûr, le/la psy vous écoutera mais ne vous résoudra pas vos problèmes directement. Il vous proposera des réponses possibles et des pistes de solution à vos problèmes (l’auto-analyse que vous répétez incessamment n’est pas objective et ne fonctionne pas).
Bien sûr, ce sera à vous de travailler pour les mettre en place, ne pas les oublier et les essayer suffisamment de temps pour en tirer des conclusions.

Je ne suis pas sûr que ça marche

"Mon conjoint dit que ça ne sert à rien."
Effectivement, c’est comme pour tout. Il y a des détracteurs et peu annonce leur véritable motivation.

Il est indispensable d’essayer avant de savoir. L'efficacité dépendra de vos difficultés, de votre motivation, du thérapeute, de vos dispositions du moment, du stade actuel dans votre vie, ...

« Je crains qu’aucun psy ne puisse m’aider. Je crois que mes symptômes sont trop anciens et trop enkystés. »
Soit vous êtes attaché à vos difficultés soit vous avez peur. Et bien sûr, il y a comme toujours un choix à faire.

Je ne sais pas comment trouver le bon psy

« J’ai peur de ne pas tomber sur le bon thérapeute. Je ne sais pas à qui faire confiance, je ne saurais pas qui aller voir. »
Je vous donne quelques repères dans cet article.
Tout d’abord vous pouvez regarder les psy qui sont autour de votre lieu d’habitation ou de travail.
Vous les trouverez tous sur Internet.
Vous pouvez consulter les sites, les avis, … mais surtout, après avoir jeté un coup d’œil aux différents critères ci-dessus, il s’agira de prendre RDV pour les tester.
Et si, décidément, une personne ne trouve aucun interlocuteur qui lui convienne, elle peut commencer à s’interroger sérieusement sur son désir de s’engager dans un travail intérieur. Après tout, rien n’oblige à entreprendre une psychothérapie.

Je ne sais pas qui choisir : un psychologue, un psycho-praticien, un psychothérapeute, un thérapeute spécialisé, un art-thérapeute, un hypnothérapeute, ... ?

▲ Si vous êtes focalisé sur un seul outil thérapeutique, vous pouvez vous diriger soit vers un thérapeute spécialisé dans la thérapie concernée (art-thérapeute, hypnothérapeute, ...) ou bien un "psy" qui utilise entre autre l'outil thérapeutique souhaité (au cas où un autre outil thérapeutique soit aussi nécessaire).

▲ Si vous ne consultez que pour votre couple ou votre famille, vous pouvez vous diriger soit vers un thérapeute spécialisé dans le couple ou la famille ou bien un "psy" qui suit les couples et les familles mais aussi les individus (au cas où la difficulté provienne essentiellement d'un membre).

▲ Si vous consultez uniquement pour faire des tests certifiés, vous devez vous diriger vers un psychologue car les autres "psy" ne font qu'exceptionnellement des tests.

▲ Si vous voulez des consultations gratuites, les seules prestations qui peuvent être couvertes par le régime de l’assurance maladie sont celles avec une prescription médicale ET celles dispensées dans un centre agréé par la sécurité sociale (les centres médico-psychologiques ou CMP). Le délai est long et la durée des consultations sont de 1/2 h uniquement.
Le psychiatre est également entièrement remboursé s'il ne fait pas de dépassement d'honoraires, mais il ne fait que rarement de la thérapie.

Comme nous l'avons vu tout au long de cet article, il est préférable de ne pas vous arrêter au "titre" du thérapeute pour sa compétence et le succès de votre thérapie.
Cela n'est pas lié au premier diplôme passé mais à l'expérience, à la personnalité, aux formations, aux outils thérapeutiques, à la remise en question, aux capacités propres du thérapeute.
ET TOUT CECI sera plus ou moins efficace en fonction de VOUS (personnalité, implication, problématiques).


Vous pouvez lire les critères à privilégier dans votre CHOIX dans les paragraphes précédents. Histoire de savoir sur quels éléments vous devez choisir le mieux possible.

Je ne veux pas que les autres sachent que j’y vais

« J’habite une petite ville et j’ai peur de rencontrer mes voisins dans la salle d’attente."
Une telle crainte prouve justement que consulter est devenu un acte si banal que le voisin de palier est susceptible de fréquenter le même cabinet.
Chacun a ses problèmes, votre semblable a les siens.
Il est tout à fait possible que votre voisin soit venu pour une seule séance pour échanger sur un problème et avoir un autre point de vue, comme pour arrêter de fumer ou tout autre chose.
Si le voisin vous en parle un jour, vous saurez. D'ici là vous pouvez tout imaginer.
Le thérapeute ne vous en parlera jamais.

Vous trouverez encore d'autres questions/réponses pour savoir à quoi sert un psy dans l'article "A quoi ça sert un psy ?".

Cet article regroupe un certain nombre de conseils pour choisir un bon psychothérapeute, psychanalyste, psycho-praticien, psychologue, thérapeute conjugal, hypnothérapeute, gestalt-thérapeute, art-thérapeute … pour vous aider. Malheureusement, vous n'aurez que quelques éléments avant de prendre un 1er RDV mais j'espère que ceci vous permettra d'être vigilant aux critères les plus importants.
La plaque devant le cabinet ne vous donnera que très très peu d'information.
Rappelez-vous que dans l'immense majorité des cas, vous vous sentirez mieux au bout de 1 à 3 séances mais il est quasiment impossible que vos difficultés soient résolues.
N'oubliez pas que n'importe quel apprentissage a besoin d'être répété un grand nombre de fois pour être ancré. Vous pourrez continuer à le faire seul ... au bout d'un certain temps. Il est indispensable de faire au minimum une DIZAINE de séances.

Auteur : Karine BIAVA (2022)
Psychothérapie et Art-thérapie à Peymeinade 06 530

Si vous sentez que vous avez besoin d’aide car vous n'osez pas franchir le pas, vous pouvez prendre un seul RDV pour en discuter. Le fait de prendre un RDV ne vous oblige pas à continuer.
N'hésitez pas à prendre rendez-vous (hypnose, PNL, IMO, EMDR - DMS, art-thérapie, thérapies émotionnelles, thérapie des schémas).
La théorie est une chose, en profiter vraiment en est une autre.

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