Parents à bout ? Mère désemparée et dépassée ?

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Parents à bout ? Mère désemparée et dépassée ?

Date de publication : 25/09/2022

"Je n'en peux plus ! Je n'en veux plus !" Et si cela allait jusqu’au regret ? Le regret d’être parent ça n’existe pas … ? Et bien si.
Certains peinent à le dire en famille ou en société mais finissent par le dire en thérapie. Quand vous êtes dans une période difficile de votre parentalité , il est possible de ressentir des regrets et il y peut-être des solutions pour vous dans cet article.
Si vous venez en thérapie, le psychothérapeute vous donnera des pistes et vous accompagnera pour vivre mieux en tant que parents . Comme toujours la 1ère étape est d’accepter les difficultés et de vivre les regrets.
Ensuite des solutions existent peut-être, auquel cas il est intéressant de les mettre en place. Et ensuite vous verrez si les regrets restent …
Mais de quoi parle-t-on ?


Peut-on dire sa souffrance d’être un parent ?

Apparemment non (à part face au psychologue). Combien sont-ils, ces parents qui osent dire que, si c'était à refaire, ils s'abstiendraient d'avoir des enfants ?
Difficile d'avoir une réponse précise, tant le regret d'être parent constitue un tabou (même si le regret peut être passager et s’arrêter quand les enfants sont adultes).
Pourtant je rencontre en cabinet quelques parents qui regrettent.
Et le regret d’être mère se dit encore plus difficilement.
Bien sûr, on pense tout de suite à ceux qui vivent un burn-out parental ou un burn-out maternel . Mais il n’y a pas que ça. Il y a aussi ceux qui s’en sortent mais ….

On parle de regret d’être parent. Cela est peut-être davantage un remords qu’un regret. Mais peu importe, continuons à utiliser ce mot de regret.
Et encore une fois il n’est pas question de ne pas avoir d’amour pour ces enfants car la plupart des personnes qui auraient préféré de ne pas avoir d'enfants soulignent aimer leur progéniture.

En tant qu’être humain, on peut regretter tous ses choix. Sauf peut-être celui d’avoir eu des enfants car il implique des êtres vivants, qui ne peuvent pas être « annulés ».
Mais c’est surtout la société qui a du mal à l’entendre.
Si vous avez dites ça, vous entendez tout le monde vous répondre : « Oh non ! c’est pas possible. Vous ne pouvez pas dire ça. Vous n’êtes que des égoïstes ! Vous êtes des parents indignes ! ».

D’abord, ne pas apprécier tout ou partie de sa parentalité, rêver à une existence sans progéniture ne signifie pas être un mauvais parent : ces parents souhaitent le meilleur pour leurs enfants.

Ensuite, sur l’argument d’égoïsme, ce n’est pas le fait de dire que vous regrettez qui fait de vous des égoïstes.
N’oublions pas que au départ pour la plupart des parents, le désir d’avoir des enfants est là pour donner à ces mêmes parents un sens à leur propre vie, une possible « compensation » face à leur peur de mourir (car ils laisseront une trace), une possibilité de réparer leurs propres blessures , fragilités ou frustrations, une possibilité de garder leur couple uni, une conformité à la société (quand on craint les paroles et le regard des autres) ……enfin au départ une motivation un peu égoïste.

Du coup le problème est peut-être que la société a peur d’entendre ces regrets car cela révèle quelque chose qu’elle sait mais qu’elle ne peut admettre (comme l’effet miroir bien connu en psychologie) : une inaptitude à remettre en question certains de ces principes, une vérité trop difficile à admettre, une critique de son intolérance profonde, ….

D’ailleurs comme toujours, c’est stupéfiant cette volonté de nier les souffrances des autres en essayant de les disqualifier.


Et tout ça en occultant la pression sociale qui veut imposer aux couples d'avoir des enfants et surtout d'en être forcément heureux.
Chacun est différent, certains s'y épanouissent, d'autres s'y épuisent.

Est-ce qu’une mère peut dire qu’elle est en difficulté et qu’elle n’en peut plus ?

Il y a des mères désemparées, qui se sentent prises au piège et vivent en permanence en colère , pleine de violences. Oui elles vont jusqu’à regretter.
Mais quand ceux sont des mères qui s’expriment sur leur regret, alors le jugement est encore pire.
De plus en plus de femmes s'épanchent sur leurs difficultés.

«Le rôle de mère» est trop lourd à porter pour certaines.


On leur a dit que la maternité allait changer leurs vies.
Alors pourquoi est-il impossible d’accepter que pour certaines femmes, ça ne va pas changer pour le meilleur ?
D’ailleurs c’est lorsqu’elles cherchent à répondre à l’injonction d’épanouissement dans la maternité que les femmes expriment un regret. Elles sont mal parce que ce n’est pas vrai pour elles. Elles se sentent coupables d’autant plus car au fond, la maternité n’était pas leur désir profond. Personne n’a jamais voulu leur dire qu’une femme ne s’épanouit pas que dans la maternité.

D’ailleurs ce n’est pas d’avoir donné la vie qui est le problème (car ce n’est pas le plus dur pour certains), c’est ce qu’il s’agit d’assumer ensuite. Car être parents ou père ou mère, ce n’est pas que l’aspect biologique c’est surtout un rôle.

Parents, c’est un rôle trop difficile pour certains

En français on ne distingue pas parents biologiques et parents qui élèvent. Ni père biologique et père qui élève. Ni mère biologique et mère qui élève. Et ce n'est pas le biologique qui pose problème, mais le reste.

Le rôle de parents , de père ou de mère est valorisé par la société. Ce rôle est censé structurer votre vie et influencer vos décisions.
Certaines personnes ne se sentent « rien » sans ce rôle.
D’ailleurs il suffit de voir que la fin de ces fonctions est difficile à vivre et suscite des sentiments de perte d’identité, d’inutilité, de nostalgie du temps où certains étaient indispensables.
On reste parents biologiques toute la vie mais le rôle de parents lui se modifie radicalement différent quand les enfants sont adultes …. Ou bien si ce n’est pas le cas, c’est signe d’un vrai problème. Mais ce n’est pas l’objet de cet article.

Les illusions sur ces rôles de parent sont grandes. Et ça qui est souvent la plus grande désillusion à la source des regrets.


Bien souvent, certains ont des enfants car ils se sont toujours imaginé avoir des enfants pour se conformer à la société. «Mes parents ne disaient jamais “si tu as des enfants” mais “quand tu en auras des enfants”».

L'idée que s'occuper d'un enfant puisse être difficile et pénible leur traversent rapidement l'esprit. Mais chez eux, ça marchera bien grâce au dialogue, à une « bonne » éducation et à ce qui apparait comme une maternité ou paternalité naturelle ou innée. «Quand mes parents voyaient un enfant hurler dans un supermarché, ils disaient “il est mal élevé”. Je me disais que j'élèverais bien les miens.»
On entend souvent « Et comment ont fait vos parents ? ou Comment font les autres ? "

Pour effectuer ce rôle de parents il est nécessaire d’être bien conscient de tous les enjeux qui incombent à ce rôle.
Or peu de parents le sont. Quand cela se passe mal (et bien souvent les plus grosses conséquences sont pour les enfants), certains découvrent à quel point il est important d’avoir un grand nombre de capacités.

Malheureusement, beaucoup attendent de se laisser débordés par les difficultés pour réagir et venir chercher de l’aide avec des psychologues : sentiment d’impuissance, peur de mettre des limites, pression sociale culpabilisante, problèmes de gestion du temps et du stress, anxiété extrême, violence verbale, voire physique, …. jusqu’à se sentir robotique, détaché, débordé, prêt à imploser.


Se sentir mal dans ce rôle peut augmenter le risque de manquements éducatifs ou affectifs.
C'est aussi un facteur de risque de troubles psychiques pour ceux qui, encore trop souvent, restent seuls face à leurs difficultés : anxiété, stress, dépression, culpabilité, colère "submersive", violences réfrénées, voire violences verbales ou physiques….
Le meilleur moyen d’éviter ça est de venir en parler en thérapie et d’y trouver des solutions pour mieux vivre en tant que parents.

Et pour certains, ceci finit même par aller jusqu’au dégoût, d’où les regrets et les remords.
«Dans une société où l'on travaille 40 heures par semaine, c'est insupportable d'être mère. On doit penser à tout. C'est épuisant, quand on court déjà derrière le temps pour soi, de devoir penser à inscrire son enfant un an à l'avance à l'école, à lui acheter de nouvelles chaussures etc... Imaginons qu'il ait des difficultés scolaires, il faut s'impliquer dans ses devoirs. Ça me gonfle.»

Et puis, pour certains ou certaines, les parents ne supportent pas d'avoir à ce point en charge un enfant dont les réactions les renvoient à leurs propres enfances ou d’être des parents tellement semblables aux leurs.

Vous avez peut-être besoin de quelques conseils pour éduquer votre enfant. Vous pouvez retrouver dans l'article "Comment éviter de crier et de se battre avec un enfant difficile ?".

Que regrette-t-on exactement ?

Comme nous l’avons vu précédemment, pour les parents le regret ne concerne pas directement les enfants.
Le regret est celui :

  • d’être débordé et d’avoir beaucoup de problèmes avec leurs enfants alors qu’ils pensaient pouvoir appliquer avec réussite leurs principes d’éducation et de relations parents/enfants
  • des conséquences de cette parentalité sur leurs vies , qui finit par être perçu comme un frein à leur temps, leur liberté et leur autonomie
  • du manque d’épanouissement et de réalisation attendue au départ en tant que sens de leur vie, sans compter la perte de confiance en soi et d’estime de soi
  • des dégâts sur leur couple alors qu’ils pensaient que cela allait le renforcer
  • d’être renvoyé à sa propre enfance et à toutes son histoire, ses blessures, ses frustrations

Certains vont dire : « C’est oublier que la maternité ou la parentalité sont une aventure. Une rencontre pleine de surprises, un précipité d’incertitudes de laquelle découlent joies et peines. »
Malheureusement, pour ceux qui regrettent, l’enfant n’est plus perçu que comme un boulet à leur cheville. Et pour certains, ça continue même à l’âge adulte.

Au jour d’aujourd’hui, les regrets semblent surtout être vécus du côté des mères.
Ce qui ressort le plus est que la maternité représente un deuil de la liberté, de l'insouciance de leur vie sans enfant. Pour certaines, la maternité se révèle aliénante, elles ont l'impression de se perdre, parfois que c'est même un obstacle à leur survie. Elles se sentent enfermées, privées de liberté .
Cette liberté perdue recouvre différentes réalités :

  • le manque de temps pour soi,
  • l’impossibilité de continuer des projets personnels ou professionnels ou des activités (cuisiner avec plaisir, lire en paix ou aller marcher seule ...) qui passionnent et sont indispensables à une bonne santé psychique,
  • le poids que représente le fait d’avoir la responsabilité d’un enfant,
  • l’effacement aux yeux de la société de son identité de femme au profit de celle de mère…

Elles n'arrivent pas à tirer du plaisir de cette relation.
Il est important de prendre RDV avec un thérapeute car il existe peut-être des solutions pour regagner ce plaisir. Et il est vital de consulter avant de s’enfoncer davantage.

Ce regret proviendrait aussi en grande partie d’un décalage entre une maternité fantasmée et la réalité .
L’image de la maternité rêvée est encore celle des magazines et des réseaux. Une apparence parfaite, loin du quotidien des couches et des nuits fragmentées. «Les publicités qui montrent des bébés adorables et des mamans en forme, les phrases qui se répètent comme “c'est que du bonheur” ou “vous verrez, tout passe” …».
Le regret d’être mère est différent de la dépression post-partum.
La dépression du post-partum est une étape de vie dont on peut sortir grandi. Car c'est aussi ça la dépression : une occasion de mûrir. Un passage obligé.
Le regret, par contre est un sentiment plus ou moins figé dont on pense qu'il n'évoluera pas.

Pourquoi plus de regrets maintenant qu’avant ?

En fait ce n'est pas tout à fait moderne de dire qu'on n'a pas envie de s'occuper des soins quotidiens d'un enfant (entre le XVIIe et le XIXe siècle, on confiait facilement l'enfant à une nourrice) et l’envie d’une baby-sitter à temps plein n’est pas nouvelle.

La société a ajouté un poids sur l'épaule des parents en les poussant toujours plus à réussir l'éducation de leurs enfants. Et cette envie se heurte à celle de garder du temps pour eux car l'individu moderne est habitué à disposer de sa liberté.


Dès lors l'entrée dans le monde du travail, la maternité et la paternité sont des chocs très rudes. On s'aperçoit qu'on est un simple élément dans le collectif, un maillon générationnel.
Le fait nouveau, c'est de plus en plus la solitude.
De nombreux couples n'ont pas d'aide. C'est parfois trop dur pour une femme d'élever un enfant sans amis autour, sans famille, même quand le père est présent.
Pendant les dernières décennies, les parents ont élevé les enfants en leur laissant penser que tous les choix étaient possibles et que le bonheur ressemblait à l'insouciance. Et depuis quelques années, les angoisses liées aux menaces écologiques, au Covid ..., ont favorisé une forme de pression de réussite. Les futurs parents entendent des injonctions paradoxales : le bonheur se trouve dans l'insouciance, mais la réussite est une guerre.

Pourquoi pour certains, la parentalité est-elle si mal vécue ?

En fait il y a aussi le sentiment de s’être fait prendre à un piège.
Déjà au départ, « On ne dit pas assez qu'une vie sans enfant peut être très agréable. Tout est fait pour que les femmes se sentent obligées d’en avoir. »
L’urgence, c’est donc de libérer la parole sur la souffrance psychologique que peut générer la maternité. La taire, c’est la maintenir invisible et donc accentuer le mal-être que ressentent les femmes qui regrettent d’être mères, car s’ajoute à la culpabilité un sentiment de solitude et d’incompréhension. Donc il faut pouvoir en parler.

Pourquoi vit-on si mal la situation maintenant ?

Bien que le regret d'être parent puisse toucher tout le monde, le perfectionnisme et le stress ambiant renforcent les regrets. Les parents ayant un niveau élevé de perfectionnisme présentent des difficultés supplémentaires, ils ont plus de doute quant à leur adéquation avec le rôle de parent. Les contraintes pèsent lourd sur les parents, surtout sur ceux qui espéraient être parfaits...

Ce qui fait dire à certains : «Je dis que je regrette parce que si c'était à refaire, je ne le referais pas. Si je pouvais remonter le temps, je ne me dis pas que je ferais différemment. Non, je ne le ferais pas. Je suis fatiguée, souvent triste. » dit une mère de famille. Mais qu'aime-t-elle d'autre ? Dans ce qu'elle nomme les «tâches liées au rôle de mère» ? Rien. La routine, les horaires, les soins, l'administratif ? Rien.

Que faire quand les pères ou les mères se sentent tellement mal, qu’ils ont peur d’aller trop loin ?

Certains parents ont peur un jour d’aller trop loin : fuir et abandonner leur famille, basculer dans la violence physique et dans les mauvais traitements, … Oui ils ont peur de leurs pulsions.
Les pulsions témoignent de notre humanité et font partie intégrante de la vie : tout le monde, grand ou petit, a forcément déjà été confronté à une situation pulsionnelle. Dans un tel contexte, il faut que la tension disparaisse et il est souvent difficile de maitriser ses pulsions.
Pourtant, une grande majorité de personnes y parviennent. Savoir canaliser cette sensation forte est primordial.
Mais si vous vous sentez au bord du « drame », il est indispensable d’appeler à l’aide et de consulter un psy ensuite.
Vous n’avez jamais tué personne donc ça sera pareil avec vos enfants. Pour les pulsions colériques, nous sommes déjà souvent habitués à dévier d’objet.

Lorsque vous sentez que vous avez des sensations pulsionnelles, prenez du recul !


Allez vous isoler un moment loin du monde, loin de ce qui a créé l’émotion source de la pulsion en vous.
Fermez les yeux, prenez une grande inspiration par le nez et expirez doucement par la bouche. Cela vous calmera et parlez en.
Prendre du recul permet de rationaliser. Vous allez faire le point sur le contexte par vous-même. Cela vous permet de peser le pour et le contre si vous agissez de manière impulsive.
Pensez ainsi aux conséquences que pourrait avoir votre acte si vous cédez à la pulsion…

Comment se sentir mieux ?

Vous avez parfaitement le droit de regretter d'être parents.
Il est possible que cela change dans quelque temps ou pas.
Cela vaut le coup de réfléchir à certains points avec l’aide d’un psychothérapeute car si vous changez de regard sur votre parentalité et votre façon de l'aborder vous pouvez trouver de nouvelles solutions, et vous vivrez beaucoup mieux votre parentalité. Sachez en tout cas qu’il est toujours important d’en parler.

Lâcher votre culpabilité

Nous parlons de la culpabilité face à ce qui est véhiculé par la société : parentalité par définition toujours heureuse et épanouissante, parentalité positive (sans reproches, sans punition, sans ……) et parfaite, etc.
Nous vivons dans une société qui exige la performance. L’hyperparentalité naît alors d’une impulsion naturelle et noble, celle de faire le mieux pour ses enfants.

Le sentiment de culpabilité peut-être utile. En effet, la culpabilité peut vous servir de guide afin de vous remettre en question et être aux plus proches des besoins de votre enfant. Mais quand ça tourne à l’hyperculpabilité, il y a un problème.

Etre le meilleur parent peut tourner à l’obsession et cela peut engendrer chez vous une très grande culpabilité.
Il en résulte le fait que vous ne savez plus que penser ou qui croire et l’hyper-culpabilité s’installe.
Bien souvent, le sentiment d’hyper culpabilité provoque des angoisses et vous pouvez ressasser ce que nous auriez dû faire ou ne pas faire. Vous pouvez perdre vos moyens, cela peut vous bloquer et amener une perte de confiance en vos habiletés parentales. Jusqu’à regretter..
Encore une fois c’est un travail beaucoup plus facile en thérapie que seul.
Pistes pour gérer la culpabilité parentale

  • La reconnaître
    S’observer et se questionner sur ce que vous ressentez face à vos habiletés parentales et vous-même comme parent. Se poser les questions suivantes : Comment je me sens? Quel est le déclencheur de mon émotion? Pourquoi je me sens coupable? Comment cela affecte-t-il mes comportements?
  • Aller chercher des informations auprès de sources fiables
    Le parent peut avoir tendance à se sentir coupable s’il remarque que ses interventions ne donnent pas les résultats attendus. Assurez-vous que les sources qui vous ont fourni des informations sur vos interventions sont adéquates, correspondent aux besoins de votre enfant et les vôtres
  • Se faire confiance
    Les études montrent que si les parents mettent la comparaison de côté et qu’ils se font confiance, ils ont un bon instinct pour détecter si quelque chose ne va pas chez leur enfant.
  • Diminuer la comparaison
    Ne pas se comparer comme parent ou comparer les enfants entre eux. Trouvez des points de repère et des barèmes individuels plutôt que des points de comparaison chez les autres. Après tout, pourquoi les barèmes des autres seraient-ils meilleurs que les vôtres?

Travailler sur vos exigences de perfection

C'est toujours profitable. L’idée de perfectionisme accroit le mal-être si tout n’est pas parfait et joue donc sur le regret.
C’est le fameux travail sur le lâcher prise et l’acceptation. Des séances entières en psychothérapie y sont consacrées.

Se donner un nouveau souffle

Redécouvrir les choses comme si on ne les avait jamais fait. Ceci permet de trouver un nouveau souffle. Ce serait une occasion de découvrir à chaque fois.

Respecter votre rythme

Une carence en sommeil rend plus sensible entre autres à la déprime et à l’anxiété. Vous permettre d’être reposée fera de vous un parent plus à l’écoute et davantage réceptif aux besoins de son enfant.

Savoir mettre des limites

Notamment pour les mères, il existe une limite au don maternel.
Le don de la mère se limite avec le temps. Au début, la fusion est totale. Pendant les premiers mois, la mère et le bébé sont encore très proches et le bébé, pour sa survie, a besoin que la mère ressente ce que lui ressent. Ensuite une distance se crée. La disponibilité ne doit pas être un diktat.

Donc si vous êtes tellement mal en tant que parents que vous regrettez d'avoir eu vos enfants, venez en parler en thérapie. Vous saurez alors faire la part des choses. Et ensuite vous pourrez évoluer quelque soient vos attentes car il y a des solutions.

Auteur : Karine BIAVA (2022)
Psychothérapie et Art-thérapie à Peymeinade 06 530


Si vous sentez que vous avez besoin d’aide car vous êtes une mère ou un père qui est en souffrance et que vous ne trouvez pas de solutions face à vos enfants, vous pouvez entreprendre des séances de thérapie pour solutionner durablement votre mal-être.
N'hésitez pas à prendre rendez-vous.
La théorie est une chose, en profiter vraiment en est une autre.

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